IX Les bonnes gensProsper est arrivé à Paris, tenant toujours la petite fille dans ses bras ; tout occupé de l’enfant, craignant qu’elle n’ait froid, la couvrant, puis la découvrant, lui parlant, l’embrassant et lâchant de la faire sourire ; le pauvre garçon a tellement à faire, cette besogne est si nouvelle pour lui, qu’elle ne lui laisse pas le temps de réfléchir à ce qu’il fera en arrivant à Paris, et de penser à se précautionner d’un gîte pour lui, et sa petite protégée. Une fois dans Paris, Prosper se dirige d’abord vers son ancien logement, mais bientôt il s’arrête en pensant à Goulard : cet homme peut avoir porté plainte contre lui ; et d’ailleurs, l’enfant du malheureux Derbrouck peut-il demeurer dans la même maison que le misérable qui a dénoncé ses parents ? « Non, se dit Pros