– Qu’est-ce qu’il nous veut celui-là ? s’écrie Noiroud, en envisageant Prosper d’un air d’étonnement ; c’est, je gage, un épauletier…, un des partisans de Ronsin. – Ce que je veux ? que tu laisses la citoyenne ici, dans sa maison ; elle n’en pourra sortir, elle ne cherchera pas à s’évader, j’en réponds ; mais, du moins, elle n’ira pas en prison à Paris. – Ah ! tu en réponds, toi ?… Et qui es-tu pour parler si haut ? – Un vrai républicain, un brave sans-culotte qui ne craint ni toi ni personne !… Veux-tu venir nous casser la tête dans la cour ?… descends avec moi, ce sera bientôt fait… ; j’ai une paire d’excellents pistolets. Le citoyen Noiroud fait la moue en regardant ses collègues…, tandis que le principal agent dit à Prosper : – Citoyen, je crois à la pureté de tes principes. J’avo