Notes bibliographiquesALOISIAE SIGEAE TOLETANAE SATYRA SOTADICA DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS : ALOISIA HISPANICE SCRIPSIT ; LATINITATE DONAVIT JOANNES MEURSIUS.V.C. sine nota, pet. in-12 de 6 feuillets préliminaires, 245 pages ; errata, 6 pages non chiffrées. Pars altéra, 3 feuillets préliminaires, 111 pages.
D’après Isidore Liseux (Note de l’édition complète francolatine, pages LXXI et suiv.), la première édition originale porte le titre exact ci-dessus ; elle fut donnée par Chorier, vers 1659. Liseux, qui en possédait un exemplaire, affirme que l’édition est d’origine française et croit qu’elle fut imprimée à Lyon. Les caractères typographiques sont identiquement les mêmes que ceux des Recherches du sieur Chorier sur les antiquités de la ville de Vienne… À Lyon, et se vendent à Vienne, chez Claude Baudrant, 1558, pet. in-12.
ALOISIAE SIGEAE TOLETANAE SATYRA SOTADICA DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS : ALOISIA HISPANICE SCRIPSIT ; LATININATE DONAVIT JOANNES MEURSIUS.V.C.S.I.n. d., 3 part, en 1 vol. in-12.
(Bibl. Nation. Enfer, 257). Sur la page de titre de cet exemplaire, il est écrit à la main : « Estienne Royer, éditeur. Nicolas Chorier est auteur de ce livre. Il est mort en 1692, âgé de quatre-vingt-trois ans. C’est luy qui a aussy composé l’Histoire du Dauphiné, etc. La première édition de cette s****e fut imprimée in-8, à Paris, dans l’hôtel de Condé ; presque tous les exemplaires furent saisis et brûlés. » Le Catalogue de la Bibliothèque du roi, classe des belles-lettres, t. II, p. 71, attribue en effet la première édition à Etienne Roger. (Voir Colomb de Batines, ouvrage cité.)
ALOISIAE SIGEAE TOLETANAE SATYRA SOTADICA DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS.Editio nova, emendacior et auctior. Accessit colloquium antehac non editum, FESCENNINI.Ex Ms. recens reperto. Amstelodami, 1678, 3 part, en 1 vol. in-12.
Cette édition comprend le Poemation de laudibus Aloisiae, Tuberonis Genethliacon, et une longue épître, Summo viro Aloisia ex Elysiis hortis (Bibl. Nation. Enfer, 258).
JOANNIS MEURSII (SEU POTIUS NIC. CHORERII VIENNENSIS) ELEGANTIAE LATINI SERMONIS.S.I.n. d., 2 part, en 1 vol. in-12.
(Bibl. Nation. Enfer, 259). Publiée en Hollande, vers 1680. Le titre est, dès lors, modifié, sans doute pour détourner l’attention. Cette édition et les suivantes vont s’augmenter de morceaux n’ayant aucun rapport avec le sujet : Remedium medendi ardorem libidinis mulierum ; La Pultana errante ; le Pornodidascalus ; Oratio Heliogabali ad meretrices.
JOANNIS MEURSII ELEGANTIAE LATINI SERMONIS, SEU ALOISIA SIGAEA TOLETANA, DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS, adjunctis fragmentis quibusdam eroticis. Lugd. Batavorum, ex typis Elzevirianis (Paris, Grangé), 1767, 2 tomes en 1 vol. in-8, fig.
(Bibl. Nation. Enfer, 268). C’est l’édition de Pierre Moet, alors attaché au duc de la Vrillière, depuis bibliothécaire particulier de Louis XV, mort à Versailles en 1806. Cette édition parut plus vraisemblablement en 1757. L’avertissement de cette édition disait : « Ces dialogues ont un goût de terroir gaulois : par maintes fissures, ils exhalent l’esprit gaulois, la sensualité des régions qu’arrose la Seine. »
JOANNIS MEURSII ELEGANTIAE LATINI SERMONIS, SEU ALOISIA SIGAEA TOLETANA, DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS, adjunctis fragmentis quisbudam eroticis. Editio accuratior, mendis innumeris purgata. Birminghamiae, ex typis nonnullius, 1770, 2 vol. in-12, fig.
(Bibl. Nation. Enfer, 265-266.)
JOANNIS MEURSII ELEGANTIAE LATINI SERMONIS, SEU ALOISIA SIGAEA TOLETANA, DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS, adjunctis fragmentis quibusdam eroticis. Lugd. Batavorum, ex typis Elzevirianis, 1774, 2 part, en 1 vol. in-8, fig.
(Bibl. Nation. Enfer, 269.) C’est l’édition donnée par Meunier de Querlon. Il est dit, dans l’avertissement, que onze éditions ont paru avant celle-ci. Meunier de Querlon ajoute que ce livre fut réimprimé plus tard sous les auspices d’un prince français, « père des lettres et élève de Mars », mais que, pour des raisons sur lesquelles il ne s’explique pas, et aussi par la volonté du prince, l’édition fut détruite avant de voir le jour. Il s’agit sans doute de Louis-François, prince de Conti, qui mourut en 1776.
ALOISIAE SIGEAE TOLETANAE SATYRA SOTADICA DE ARCANIS AMORIS ET VENERIS : Aloisia hispanice scripsit ; latinitate donavit Joannes Meursius. Révéra auctore Nicolao Chorier. Parisiis, cura et studio Isidori Liseux, éditons, rue Bonaparte, n° 25 1885, in-8.
C’est l’édition donnée par Liseux, conforme à l’original de la première édition, dont l’éditeur possédait un exemplaire. Elle comprend en outre une Notice sur Nicolas Chorier, un Monitum lectori ; De Aloisia Sigaea Toletana Joannis Vasaei Testimonium ; Summo Viro Aloisia ex Elysiis hortis. S.D., et en appendice, les deux poèmes de Chorier.
L’ACADÉMIE DES DAMES (trad. du latin de Nicolas Chorier, par Nicolas). Venise, P. Arretin (Grenoble, 1680 ?) in-8, fig. libres.
(Bibl. Nation. Enfer, 277.) De cette édition, comme de la suivante, l’abbé Langlet-Dufresnoy a écrit : « C’est dommage que l’on n’ait point exprimé avec toute la délicatesse du latin tous les mystères secrets de l’amour qui sont répandus dans cet ouvrage. » (Bibliothèque des romans, Amst., 1734, t. II, p 319.) Langlet-Dufresnoy ajoute qu’il a vu des éditions où il y avait des figures au nombre de trente-six « qui sont un peu sages pour les imaginations déréglées ; car pour les autres cela ne leur fait aucune impression. »
L’ACADÉMIE DES DAMES OU LES SEPT ENTRETIENS GALANTS D’ALOISIA.À Cologne, chez Ignace Le Bas, 1691, in-12.
(Bibl. Nation. Enfer, 271.)
LE MEURSIUS FRANÇOIS OU ENTRETIENS GALANTS D’ALOYSIA.Orné, de figures. À Cythère 1782. 2 vol. in-18, fig. libres.
(Bibl. Nation. Enfer, 280-281.)
NOUVELLE TRADUCTION DU MEURSIUS, CONNU SOUS LE NOM D’ALOISIA OU DE L’ACADÉMIE DE DAMES, revue, corrigée et augmentée de près de moitié, par la restitution de tout ce qui en avoit été tronqué dans toutes les éditions qui ont paru jusqu’à présent ; et aussi délicatement rendue qu’elle l’avoit mal été dans toutes les précédentes ; purgée des termes obscènes dont elles fourmilloient, sans cependant avoir énervé en rien la force des pensées. Le tout orné de quantité de jolies figures en taille-douce sur des desseins (sic) nouveaux. À Cythère, dans l’imprimerie de la Volupté, 1775. 2 vol. in-12, fig.
(Bibl. Nation. Enfer, 272-273.)
LE MEURSIUS FRANÇOIS OU L’ACADÉMIE DES DAMES.Orné de figures. À Cythère, 1882 (pour 1782). 3 part, en 1 vol. in-16.
(Bibl. Nation. Enfer, 278.)
Le même. À Londres, 1830, 3 tomes en 1 vol. in-12, fig.
Tous ces ouvrages ne sont pas des traductions, mais des sortes d’adaptations remplies de platitudes. C’est, comme l’a si bien dit Liseux, « l’Aloisia mise à la portée des cuisinières ».
LES DIALOGUES DE LUISA SIGEA OU SATIRE SOTADIQUE DE NICOLAS CHORIER, prétendue écrite en espagnol par Luisa Sigea, et traduite en latin par Jean Meursius. Edition mixte franco-latine (par Alcide Bonneau). Paris, Isidore Liseux, 1881, 4 vol. in-16, frontisp. gravé.
(Bibl. Nation. Enfer, 28.) C’est la première traduction consciencieuse et savante de la s****e sotadique. Les passages trop crus sont laissés en latin.
LES DIALOGUES DE LUISA SIGEA SUR LES ARCANES DE L’AMOUR ET DE VÉNUS OU SATIRE SOTADIQUE DE NICOLAS CHORIER, prétendue écrite en espagnol par Luisa Sigea et traduite en latin par Jean Meursius. Texte latin revu sur les premières éditions et traduction littérale, la seule complète, par le traducteur des DIALOGUES DE PIETRO ARETINO (Alcide Bonneau). Paris, impr. à cent exemplaires pour Isidore Liseux et ses amis, 4 vol. in-8.
(Bibl. Nation. Enfer, 67.)