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VLavenette eût donc fini par épuiser toute la quincaillerie de la Basse-Bretagne, si le signal du départ ne fût enfin arrivé de Brest. Le capitaine Flottard, brave marin, qui était un des vieux amis de la maison, écrivit à madame Robert que, conformément à la demande quelle en avait faite, l’administration autorisait le passage des deux voyageurs à bord de la Rapide, dont il était le commandant. Il ajoutait que, pour être à même de profiter de la permission, il fallait que le jeune homme et son compagnon fussent rendus à Brest, avec tout leur bagage, dans les trois jours qui suivraient la réception de cette lettre, car, la Rapide étant chargée d’une mission extrêmement importante pour l’escadre française de la mer des Indes, il avait reçu ordre d’appareiller immédiatement. Toute la famille Robert se mit aussitôt en route pour Brest. La caravane se composait de sept voitures, dont cinq pour les bagages et deux pour les personnes. Les chevaux de M. Dupré prirent seulement trois fois le mors aux dents durant le trajet, et faillirent précipiter l’équipage dans d’immenses fondrières. C’étaient des chevaux perfectionnés. On en fut cependant quitte pour la peur, et le matin du cinquième jour on entra sain et sauf, ou à peu près, dans l’humide capitale de la Bretagne. Chapitre troisièmeÀ Brest. – Douloureuse séparation. – Simon Barigoule. – Nos héros s’embarquent pour les Grandes-Indes. – Funestes pronostics. – Qu’est-ce ?
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