IVLe dernier cri de détresse que le Parisien jeta, d’une voix faible et rauque, à travers le bruissement des vagues, ce dernier cri trouva enfin de l’écho. « – Ohé ! » répondirent plusieurs voix amies qui provenaient d’une direction toute contraire à celle où les malheureux se fourvoyaient de plus en plus. Car, par une déplorable fatalité, tous leurs efforts, depuis le commencement de la catastrophe, n’avaient abouti qu’à les éloigner sans cesse de l’unique moyen de salut qu’ils pussent attendre. « – Ohé ! » continuèrent les mêmes voix ; « où êtes-vous ?… Par ici ?… Bravo !… tenez ferme !… nous sommes à vous !… » Il était temps que ce secours vînt ranimer leur courage. Deux minutes de retard, et l’abîme se fût refermé en tournoyant sur la place vide de chacun d’eux, ainsi qu’il était ar