XIVLa vieille dame, n’ayant pas obtenu la réparation qu’elle exigeait, avait résolu de quitter la maison le lendemain, et sans rémission. Il fallut bon gré mal gré faire des excuses à la tante et promettre que Katia serait sévèrement punie dès que sa santé le permettrait. Katia ne put supporter cette offense et en fut malade, comme je l’ai dit. Le lendemain je la rencontrai dans l’escalier après le dîner, au moment même où elle ouvrait la porte en appelant Falstaff. Je compris qu’elle tramait quelque terrible vengeance à laquelle elle voulait associer le bouledogue, l’ennemi naturel de la vieille princesse. Si Falstaff détestait la tante ce n’était pas sans raison. Dès que la vieille dame était venue demeurer chez le prince, Falstaff avait dû lui céder la place et ne jamais franchir l