VIIMme Léotard qui avait mission de nous observer remarqua bientôt ce changement dans nos relations et comme j’étais, par le fait abandonnée, ma solitude forcée la frappa tout d’abord. Elle s’adressa à la petite princesse et la gronda de ne savoir pas être aimable pour moi. La jeune fille fronça les sourcils, haussa les épaules et déclara qu’elle ne savait que faire avec moi, puisque je ne pouvais pas et que je pensais toujours à autre chose. Elle préférait attendre son frère Saclia qui devait arriver de Moscou, afin de s’amuser avec lui. Mme Léotard ne se contenta pas d’une pareille réponse ; elle lui fit observer que j’étais malade encore, que je ne pouvais être vive et gaie comme elle, qui d’ailleurs l’était trop ; elle lui rappela qu’elle avait commis telle et telle faute ; que deux jo