XIIMaurice était un de ces petits hommes qui trouvent moyen de réaliser la fable du mouvement perpétuel. Rien ne nous retenait à la coupe ; je ne voulus pas le contredire, et, en bon prince, je m’offris à faire à Marguerite jusqu’au bout les honneurs de la forêt. « Si tu veux, lui dis-je, nous irons maintenant visiter les cabanes des vrais bûcherons, ceux qui passent toute leur vie dans la forêt. C’est à deux pas d’ici. – Deux pas, bien vrai ? – Viens toujours, tu verras après. – C’est que père nous a bien recommandé de ne pas aller trop loin !… – Est-ce que Gottlieb n’est pas avec nous ?… Est-ce qu’il ne serait pas le premier à nous dire de nous en retourner, s’il y avait du danger ?… » Maurice voltigeait déjà en éclaireur sur les bûches du schlittweg, comme pour nous montrer le che