IÔ patrie monotone et imméritée !… L’île seule, en jaunes grises dunes ; sous des ciels migrateurs ; et puis partout la mer bornant la vue, les cris et l’espérance et la mélancolie. La mer ! de quelque côté qu’on la surveille, des heures et des heures, à quelque moment qu’on la surprenne : toujours elle-même, jamais en défaut, toujours seule, empire de l’insociable, grande histoire qui se fait, cataclysme mal digéré ; – comme si l’état liquide où nous la voyons n’était qu’une déchéance ! Et les jours où elle se met à secouer cet état (liquide) ! Et ceux plus intolérables où elle prend des tons de plaie qui n’a nulle face de sa trempe à mirer, qui n’a personne ! La mer, toujours la mer sans un instant de défaillance ! Bref, pas l’étoffe d’une amie (Oh, vraiment ! renoncer à cette idée, et