XX

1237 Words

XXLorsque le Maure eut achevé de se faire comprendre, Nicolas, à son tour, le rassura d’un geste, et lui fit signe qu’il pouvait rester chez lui, ne rien craindre, et que lui, Nicolas, se chargeait de tout. Alors le Maure lui prit la main et la baisa, murmurant quelques, paroles en sa langue qui, sans doute, étaient l’expression de sa vive reconnaissance. Le chasseur d’Afrique retrouva, dans la rue, une partie de ses camarades et les zouaves accusateurs. – Eh bien ? eh bien ? lui demanda-t-on de toutes parts. Mais Nicolas répondit simplement : – C’est au lieutenant que je dois faire mon rapport. Un des zouaves qui avait mauvaise tête et qui n’était plus alors dominé par le regard de son officier, s’écria : – Mes amis, le cavalier nous fait poser. Si vous m’en croyez, nous entrerons da

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