XXVIII

1329 Words

XXVIIIAprès avoir pris ainsi ses précautions et s’être mis en défense, l’homme au chien attendit. Alors celui qui venait de se dresser au milieu des roches, se mit en mouvement et de rocher en rocher descendit jusqu’à la plaine. Puis il marcha droit à celui qui s’était arrêté. Le chien qui était venu se placer devant son maître, hérissait son poil fauve et continuait à gronder sourdement. – Halte ! cria tout à coup le braconnier. Et il porta son fusil à son épaule. L’homme qui descendait des rochers s’arrêta. Mais les malfaiteurs, de quelque pays qu’ils soient, se comprennent d’un mot et d’un geste, et n’ont pas toujours besoin de l’argot, cette langue des bagnes et des prisons, pour se donner sûrement la main. Le nouveau venu cria à l’homme au chien : – Me prends-tu donc pour un

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