Chapitre 3

1232 Words
C'est quoi ce son mon Dieu!! Eh m***e! C'est la sonnerie de mon réveil. 7h05 > Je n'avais pas réussi à fermer l'oeil de toute la nuit, les souvenirs de cette soirée et la culpabilité n'arrêtaient pas de me ronger. Est ce que ma mère était au courant? Serai je confrontée à ses reproches ce matin? Pas le temps de penser à tout cela Hermione,il te reste 25 minutes pour arriver à l'école. Je me levais alors brusquement pour aller à la douche, me brosser, me doucher, tout ça en même temps pour y aller vite, ensuite notre uniforme qui était une jupe plissée grise avec une chemise bordeau, sans oublier la cravate rayée bordeau blanc. Je me mis à courir pour sortir de la maison, mais il y'avait un truc très étrange,ma mère n'était pas venue dans ma chambre ce matin.Je trouvai ma sœur au salon entrain de prendre son petit déjeuner. -Bonjour Lisa. Lisa, mon intrépide petite sœur, très espiègle. Avec ses cheveux bruns légèrement au dessus de ses épaules et ses pantalons troués sans oublier ses inévitables t-shirts qu'elle portait toujours, elle avait l'air d'un garçon manqué. C'était une vraie casse-pieds, typiquement de toutes les petites sœurs. -Bonjour la belle au bois dormant,me lança t-elle. -Où est maman? -Elle est sortie très tôt ce matin, une de ses amies a eu un accident. -Ah d'accord, dis à moitié soulagée. Et moi qui pensait qu'elle avait tout découvert et me piégeais pour me passer un savon une fois que je serai rentrée de l'école. -Toi, tu ne pars pas à l'école? -Non, j'ai très mal au ventre d'ailleurs c'est toi qui m'a demandé de rester à la maison, répondit elle sans lever les yeux de son plat. -Ne compte pas sur moi pour t'aider à fuir les cours aujourd'hui. -Alors ne compte pas non plus sur moi pour cacher que tu es sortie cette nuit, me lança t-elle pince sans rire. Comment ça se faisait qu'elle soit au courant? Comme si elle avait lu dans ma tête elle continua. -J'suis passée dans ta chambre cette nuit pour prêter tes écouteurs et qu'elle fut ma surprise quand j'ai découvert que tu t'étais transformée en draps, dit elle en pouffant de rire. T'es forte je le confirme. -Ok. Marché conclu. -J'aime mieux sa. -Je vais t'étrangler, dis je en imitant le geste. -Je t'aime aussi ma grande sœur chérie, me lança t-elle en me tirant la langue. J'arrivai un peu en retard à l'école. Heureusement que notre premier cours de ce matin était l'éducation physique. Je m'échangeai rapidement pour rejoindre les autres au gymnase. Arrivée au gymnase, j'essayai de m'intruster entre les autres parce que M. McKenna était très sévère surtout avec les retardataires. Malheureusement il m'avait vu. -Mademoiselle Hamilton rendez moi un service, sortez de mes rangs! -Mais monsieur je n'arrive jamais en retard, seulement aujourd'hui je suis pas en grande forme voilà pourquoi je le suis. Personne ne m'avait demandé de m'expliquer mais j'espérais que mon petit mensonge m'aiderait, de toutes les façons ce n'était pas vraiment un mensonge, la mauvaise nuit que j'avais passé avait des répercussions. -D'accord! J'accepte vos excuses. Toute contente, je voulais déjà rejoindre les rangs quand il m'interrompit. -Je ne vous ai pas demandé de rejoindre mes rangs. Tout le monde éclata de rire moqueur contre moi. Décidément je détestais ce prof. -Mais... Dis je toute honteuse. -Rendez vous plutôt utile, allez chercher les plots dans le bureau des sports. Vous avez deux minutes sinon je vous mettrai absente pour ce cours, me lança t-il lorsque je partais déjà. J'allai alors en courant, j'entrai dans le bureau et ramassai les plots,je m'apprêtai à sortir mais impossible, la porte était verrouillé de l'extérieur, quelqu'un m'avait enfermé. Qui avait fait ça? Sûrement des imbéciles de Terminale qui voulait s'amuser, pourtant je n'étais jamais confrontée à ce genre de problème, le fait de faire partie plus ou moins des gens populaires m'évitaient ce genre de problème -Heho ouvrez moi! Est ce qu'il y'a quelqu'un?criais je en tapant la porte. Quelques secondes après, la porte s'ouvrit. -Ah merci beau... Les mots restèrent coincés dans ma gorge quand je vis la personne qui avait ouvert la porte. -De rien, répondis Charles avec un sourire en coin. Je Tournai mes talons quand il enchaîna: -Dit! T'es toujours dans des situations aussi... bizarres? -Qu'est ce que tu veux dire par là? -J'espère au moins que t'es pas bourrée aujourd'hui, dit il en me faisant semblant de tousser. -Pardon?? Je ne suis pas saoule et je ne l'étais pas non plus hier. D'ailleurs je n'avais même pas bu. -Ouaih si tu le dis. -Et toi? T'es toujours aussi arrogant et odieux avec tout le monde? -Non!! Seulement avec les jolies filles qui me plaisent bien, répondit il avec son sourire malicieux. Cette affirmation me pris de court. Alors comme sa il me trouve jolie. -T'es vraiment... -Quelqu'un de gentil,dit il en me coupant la parole. Non. Plutôt un psychopathe, répondis je intérieurement. Je m'en allai déjà toute furieuse quand il ajouta: -Attends. -Quoi encore? T'as oublié une autre injure? -Je crois t'avoir dis que tu es jolie et je ne pense pas que ce soit une injure -Alors je pense que tu es la seule personne capable de m'insulter en me complimentant aussi. Il éclata de rire. C'était la première fois que je le voyais rire à pleine dent, c'était vraiment un spectacle magnifique et envoutant. -Là je suppose que tu te moques de moi. D'accord je m'en vais. -Non attends! Me lança t'il en reprenant son sérieux. -Qu'est ce que tu veux encore? Demandais je en croisant les bras sur ma poitrine. -T'as oublié les plots que tu venais chercher. Quelle idiote! Il m'avait tellement déconcentrée que j'avais oublié ce que je venais prendre. Je ramassai alors les plots et tournai les talons. -Une dernière chose! cria t'il pour m'interrompre dans ma course. Je me retournai alors pour lui faire face. Il s'avança vers moi avec une démarche de félin, gracieusement, avec les mains dans les poches. Il se rapprocha au point où son visage se trouvait net au dessus de ma tête. Il me dépassait à peine de quelques centimètres alors nos visages étaient presque collés. Je sentais la chaleur de son souffle sur mon visage et il me fallu fournir un effort surhumain pour contrôler ma respiration. Il s'approcha petit à petit et se pencha vers moi. Mais que voulait il faire? M'embrasser? Ici à l'école? Où n'importe qui pouvait nous voir, même un prof. N'allez pas croire tous ses films où les élèves s'embrassent par ci par là dans les couloirs sous les applaudissements des profs, en fait c'est de la fausse publicité, en vrai vous vous retrouvez dans le bureau du procureur. J'ignore pour quelle raison, mais je ne pouvais pas bouger, il se pencha et me chuchota au creux de l'oreille: -Tu n'es vraiment pas douée pour cacher que je te plais, mais tu n'es pas la seule fille qui aimerais que je l'embrasse, fit il avec un sourire narquois. J'ouvris grand les yeux, déconcertée et en colère. On aurait dit qu'il venait de me donner un bain froid en plein hiver. -Idiot! répliquai je en voulant le gifler mais je me ressaisi et tournai les talon. Comme je m'éloignais il cria vers moi -Je te l'ai dit,j'adore déranger les jolies filles, dit il en riant.
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