VLa maison dont Bernier était devenu propriétaire était connue autrefois sous le nom de l’hôtel de Beaupreux. L’abbé de Beaupreux, grand-oncle de la comtesse de Roquetaillade, et qui vivait auprès d’elle, était le dernier de la famille qui portât ce nom. À la fin du dix-huitième siècle, cet hôtel présentait une tout autre apparence que la maison sordide de 1848. Une vaste porte-cochère cintrée s’ouvrait sur une large allée qui se continuait jusqu’à une cour plantée d’arbres. Sous la voûte de cette porte se trouvait l’origine d’un large escalier de pierre qui conduisait aux appartements. De chaque côté de la façade regardant la cour étaient deux tourelles en encorbellement. Il y avait par cette cour une sortie sur la rue Maubuée. C’était un très laid quartier, mais nos pères, n’ayant pas d