CHAPITRE III. – Dans le manoir.Si mistress Pentreath avait été étonnée en voyant par la fenêtre la dame dont il a été parlé, sa surprise redoubla au moment où elle ouvrit la porte et se trouva face à face avec un gentleman qui semblait tombé du ciel. En effet, au lieu de redescendre près de sa nièce, au bas des degrés, l’oncle Joseph était resté à côté de l’appareil à sonnerie, et n’avait pu être aperçu par mistress Pentreath. Ce fut donc, pour l’imagination échauffée de la digne femme de charge, une véritable apparition que la rencontre imprévue de ce petit vieillard à figure rose, souriant, saluant, et ôtant son chapeau avec le geste arrondi de la plus exquise politesse, par un mouvement dont la grâce onduleuse et la dextérité surprenante avaient quelque chose de fantastique. « Comment