« Vous êtes bon, bien bon, mon cher oncle, de vouloir bien vous charger de cette difficile réponse qu’il faut faire au domestique, dit-elle ; et le découragement caché de son cœur se trahissait, malgré tous ses soins, dans sa voix affaiblie, dans ses regards attristés et perplexes. Vous plairait-il, néanmoins, d’attendre encore un peu avant de sonner à cette porte ? Nous nous promènerons, d’ici à quelques minutes, le long de ce mur, où il n’est pas probable que personne nous aperçoive… Il me faut le temps de me préparer à l’épreuve que je vais traverser… Puis, dans le cas où le domestique ferait des difficultés pour nous admettre… je parle de ces difficultés impossibles à prévoir d’avance… ne serait-il pas à propos de préparer quelque chose à lui dire ?… Peut-être qu’en y songeant bien… –