– J’ai été fou ; pardonnez-moi et n’attribuez mon méchant langage qu’au mal qui me t*****e. Je demande à votre amitié beaucoup de bonté, beaucoup de patience. Je suis si malheureux ! Régine le croyait sincère ; sa compassion s’éveillait ; elle avait tant souffert elle-même d’un mal analogue ! Jusqu’au moment où Thélinge, renonçant à atteindre la fin de la soirée, se retira, elle se montra affectueuse. Quand il partit, après lui avoir dit adieu, elle put croire qu’il était résigné. Elle se trompait ; elle connaissait mal le personnage, sa rouerie, son habileté à mentir, son indomptable orgueil. S’il avait cessé d’espérer, il ne lui aurait pas pardonné son refus. Mais, malgré tout, il ne se préoccupait que de faire naître une occasion meilleure et d’en profiter. Lorsqu’il eut quitté le bal,