XXIII

211 Words

XXIII1er février. Cédant aux larmes de madame Prune, j’étais retourné hier à la police nipponne, pour représenter à messieurs les agents qu’il ne s’agissait point d’une migration, mais d’une simple visite, de courtoisie, et qu’au bout d’une heure ou deux nous rendrions toutes ces dames intactes à leurs foyers. On s’était donc excusé de l’offensante méprise, et aujourd’hui nous avons eu la joie de recevoir nos visiteuses, sous un soleil printanier. Deux sampans, qui semblaient transformés en des barques cythéréennes, toutes de séduction et de grâce, nous les ont amenées au coup de trois heures, pour prendre le thé. Madame Renoncule cependant, en mère prudente, avait préféré cette fois ne pas amener ses filles ; mais nous avions madame Prune, entourée d’un essaim de jeunes guéchas. Une do

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