Lettre LXIIJuillet, VIII. J’oublie toujours de vous demander une copie du Manuel de Pseusophanes : je ne sais comment j’ai perdu celle que j’avais gardée. Je n’y verrai rien dont je dusse avoir besoin d’être averti : mais, si je le lis les matins, il me rappellera d’une manière plus présente combien je devrais avoir honte de tant de faiblesses. J’ai l’intention d’y joindre une note sur certains règlements d’hygiène, sur ces choses d’une habitude individuelle et locale auxquelles je crois qu’on ne met pas assez d’importance. Aristippe ne pouvait guère les prescrire à son disciple imaginaire, ou à ses disciples réels : mais cette note sera plus utile encore que des considérations générales pour maintenir en moi ce bien être, cette aptitude physique qui soutient notre âme si physique elle-m