XIII Le tumulus de Gavr’inis. – Encore César. – Un mastodonte du règne minéral. – Ma théorie du flot diluvien. Nous voici arrivés devant Gavr’inis, nous jetons l’ancre ; l’île est charmante, c’est une ferme au milieu de la mer, et il y a des arbres. Nous nous sommes dirigés immédiatement vers le tumulus qui nous était apparu de loin, et nous avons monté vers la grotte dite sépulcrale, entre deux murailles de pierres écroulées. Neptune, une grosse clef, une bougie et des allumettes dans les mains, nous précédait en qualité de guide. Nous voici devant la petite porte de fer rouillé qui ferme l’entrée du souterrain. Berthe, qui marchait vaillamment la première, jette un cri et recule jusqu’à mon oncle pour lui prendre la main. Neptune allume la bougie, la grosse clef tourne en grinçant, la