Ils étaient à table, Emma était tellement contente et n’arrivait même pas à maîtriser sa joie. Parce que c’était l’un de ses plus grands rêves qui devint une réalité pour elle. Seulement qu’elle ignorait encore ce qui s’apprêtait à faire surface, ce qu’elle ne savait pas, était que cette joie, qui se lisait sur son visage, sera la source de ses pleurs dans peu de temps. Ils se régalèrent quand Amanda prit la parole en commençant à s’adresser à Clarisse, la sœur d'Emma.
On dirait que cette dernière voulait mener ses enquêtes pour voir si elle n’aurait peut-être pas de difficultés à faire ce pourquoi elle était venue leur rendre visite. Parce que Clarisse, la sœur d'Emma, n’est pas du tout une personne qu’on arrivait à amadouer facilement. Amanda décida d’avoir les idées un peu claires à propos de cette dernière, car elle n’arrêtait pas de la regarder. Oui, Clarisse se disait qu’il avait forcément une raison derrière la présence de cette femme dans la maison de son fils.
Clarisse : Non maman, je ne reste pas ici. Je suis juste venue passer le week-end avec ma sœur. Ou bien, y a-t-il un problème à ça ?
Après que Clarisse posa cette question à Amanda, Emma commença à faire des clins d’œil à sa sœur. Parce qu’elle savait que cette dernière ne digère pas du tout sa belle-mère et qu’elle se posait déjà des questions à propos du changement brusque de cette dernière. Alors comme elle ne voulait pas que l’ambiance dans laquelle ils étaient se tournait au désarroi, elle demandait à sa sœur de savoir parler à Amanda en lui faisant des signes pour que cette dernière ne prenne pas les choses autrement. Une personne très compliquée comme Amanda, impossible de savoir ce qui est bon ou pas pour elle.
Amanda : Je n’ai jamais dit que c’est un problème. Il y a certaines sœurs qui sont tellement soudées au point où elles n’aiment pas rester loin l’une de l’autre. Mais bon, j’en passe.
Amanda ne dit plus rien et continua de déguster son plat. Mais à un moment donné, elle s’arrêta et s’adressa à Emma.
Amanda : Emma, j’ai vraiment aimé le repas. Tu as bien préparé, je vois maintenant la raison pour laquelle, mon fils ne veut pas te laisser. Avec ta beauté paralysante, tu es aussi un cordon-bleu.
Emma : Merci maman pour le compliment, seulement que si c’est pour ce repas, je ne le mérite pas. C’est ma sœur qui a préparé et non moi. C’est elle qui a tout fait.
Amanda : Oh, je vois, j’espère bien que ce n’est pas pour cette raison qu’elle est venue passer du temps avec toi et que toi aussi tu sais bien cuisiner comme elle ?
Pascal, qui ne disait rien du tout, souleva la tête après avoir vu là où sa mère voulait en venir avec ses questions. Il regarda sa mère et baissa à nouveau sa tête.
Emma : Maman, vous aurez le temps de déguster mes plats. Ce n’est pas pour cette raison que ma sœur est venue me voir. J’avais juste décidé qu’elle et mon neveu viennent passer le week-end avec moi, c’est tout.
Amanda : J’espère bien que ce ne sont pas tous les week-ends qu’elle vient passer ici avec toi ? Elle a bien un mari si je ne me trompe pas. Car les week-ends sont…
Amanda n’avait pas terminé sa phrase avant que Pascal n'arrêtât de manger et prit aussitôt la parole. Ce dernier n’arrivait pas à comprendre ce qui n’allait pas avec sa mère. Dépassé par les questions que cette dernière qui n’aimait pas qu’on parle à table faisait surface, il décida de mettre fin à ses interrogations.
Pascal : Maman, je ne comprends pas, depuis quand tu as commencé à te comporter de la sorte ou bien, tu ne sais pas que nous sommes à table ? Sinon je ne comprends plus rien là, toi qui n’aimais pas qu’on parle lorsqu’on est à table, tu n’arrêtes pas de poser des questions. C’est tout comme si nous sommes à un interrogatoire. Nous sommes à table maman et la bouche ne fait pas deux choses à la fois. C’est bien ce que tu m’as appris si je ne me trompe pas.
Amanda : Mais mon fils, c’est à cause de ces questions que je pose pour mieux connaître ma belle-fille que tu me parles comme ça ?
Pascal : Désolé maman, si tu as mal pris ce que je viens de te dire. Mais tu sais très bien que l’habitude est une seconde nature et ce que tu m’as appris, est que la bouche qui mange, ne parle pas. Alors, s’il te plaît, tu auras la réponse à toutes tes questions lorsque nous quitterons la salle à manger. Après tout, tu es venue chez toi ici et tu peux passer le temps que tu veux ici. Ce qui veut dire que tu as tout le temps pour connaître ta belle-fille. Je me demande même ce que tu veux encore savoir sur ma femme que tu ne le sais pas déjà.
Pascal finit de parler et commença à se régaler. Amanda n’avait plus rien dit et le silence régna dans toute la salle à manger. Clarisse, la sœur d'Emma, sourit, mais Emma avait le cœur en mouvement, la peur l’avait déjà envahie, elle ne voulait pas que quelque chose gâche ce moment qu’elle avait tant attendu.
Amanda qui était déjà sous l’effet de la colère parce qu’elle se disait que son fils lui avait manqué de respect en lui parlant de la sorte, se parlait intérieurement en mangeant.
Amanda : « Je sais que c’est à cause de cette fille que tu me parles de cette manière, oui, je n’existe plus dans ta vie et tu ne me donnes plus de la valeur sinon tu n’allais jamais me parler de cette façon mon fils. Mais j’ai déjà des solutions à ton problème, je sais que tu es tellement excité pour qu'Emma tombe enceinte de toi, mais cela ne va jamais arriver, je dis bien jamais. Elle ne sera jamais la femme de ta vie. Je me demande bien ce que tu feras lorsque tu vas apprendre qu’elle ne pourra jamais concevoir. Ha ha ha !!! Tu ne connais pas la mère que tu as, oui, tu ne me connais pas. Je suis ta mère et c’est ce que je dis qui passera. Je ne vais même pas attendre demain, avant de passer à l’action. »
Clarisse, la sœur d'Emma, avait toujours les yeux braqués sur Amanda, en voyant les yeux et les gestes que cette dernière faisait, elle aussi commença à se parler intérieurement.
Clarisse : « Je sais très bien que tu es venue ici pour un but. Mais ce que tu oublies, c’est qu’il a un Dieu qui est au-dessus de tout le monde et s’il n’avait pas donné son accord, ton fils et ma sœur ne seraient pas ensemble. Alors tout ce que tu feras sera sans effet. Je me demande même ce qui pousse certaines belles-mères à se comporter de la sorte. Je sais que ma sœur n’est pas une mauvaise femme et qu’elle ne peut jamais faire du mal à ton fils. Alors tout ce que tu feras pour lui rendre la vie difficile sera sans effet. Car je ne vais jamais arrêter de prier pour ma sœur. »
RÉSIDENCE DE STÉPHANE…
Gloria était toujours chez Stéphane, ils avaient passé tout le temps à f***********r. Elle faisait la cuisine quand elle entendit quelqu’un sonner au portail. Elle voulait aller voir et Stéphane sortit de nulle part en lui disant de ne pas se déranger.
Gloria : Tu attendais quelqu’un ?
Stéphane : Oui, un de mes amis. C’est même pour cette raison que je t’ai demandé de faire la cuisine. Ou bien cela ne t’a pas étonné lorsque je t’ai demandé une telle chose ?
Gloria : Pourquoi cela va me surprendre ? C’est normal que je prépare pour mon homme et aussi, tu sais très bien que nous n’avions rien mangé de bon depuis hier que je suis venue.
Stéphane : Là, tu as raison. Tu sais très bien que c’est de toi que moi, j’ai toujours faim. Bon, j’irai voir si c’est mon ami Théo qui est déjà là.
Gloria : D’accord chéri.
Stéphane fit un b****r à Gloria, Gloria retourna à la cuisine et il partit voir de qui il s’agissait. Une fois à l’extérieur, il ouvrit le portail et n'arriva pas à y croire.
Stéphane : Quoi ? Rose, qu’est-ce que tu fais ici ?
Rose : Je suis venue te voir mon chéri.
Stéphane : Ton quoi ? Arrête-moi ça.