Ma Belle Mère, Ma Stérilité

Amanda chez son fils

Amanda sonna au portail, le gardien partit ouvrir pour voir de qui il s’agissait. Mais comme il ne l’avait jamais vu dans la maison, il ne voulait pas la laisser entrer et lui demanda d’attendre pour qu’il informe son boss. Parce que depuis qu’il avait commencé à travailler dans la maison, il n’a jamais vu la mère du boss et selon lui, c’était tout comme si ce dernier n’avait plus de parents en vie.

Amanda : Ce n’est pas la maison de Pascal ?

Gardien : oui, c’est bien la maison de monsieur, Pascal, mais vous allez attendre pour que je l’appelle. Je ne peux pas laisser entrer un inconnu dans la maison.

Amanda : Qui est cet inconnu dont tu parles ? C’est toi l’inconnu, je te dis que je suis la mère de Pascal. Ou bien as-tu du mal à comprendre le français ?

Gardien : Madame, c’est vous qui avez le mal compréhension. Sinon, j’ai été clair lorsque je vous ai dit d’attendre pour que j'informe mon boss.

Amanda ne voulait pas attendre, elle voulait obliger le gardien à la laisser entrer. Mais comme ce dernier n’était pas prêt à faire une telle chose, ils avaient commencé à se disputer. Ce qui avait attiré l’attention de Pascal qui était assis à l’extérieur et il se leva pour aller voir ce qui se passait.

Il s’approcha du gardien et demanda ce qui n’allait pas.

Pascal : Qu’est-ce qui ne va pas ici ?

Gardien : monsieur, c’est une vielle femme qui est venue et elle dit qu’elle est votre mère. Comme moi, j’en ai…

Le gardien n’avait pas terminé sa phrase avant qu'Amanda ne prît à nouveau la parole.

Amanda : C’est ta mère qui est vieille femme. Tu es vraiment malade et crois moi, tu seras renvoyé. La place des irrespectueux comme toi n’est pas ici.

Gardien : mais...

Pascal reconnaît la voix de sa mère et demande au gardien de lui céder le passage. Parce qu’il avait barré la voie à Amanda. Pascal vint au portail et réalisa que c’était sa mère.

Pascal : Maman, c’est toi ?

Amanda : Non, c’est mon fantôme. Tu as demandé à ton gardien de ne pas me laisser entrer dans ta maison et je peux t’assurer qu’elle a bien fait son boulot. Je me demande même pourquoi j’ai voulu arranger les choses en venant ici. Je vais devoir retourner chez moi.

Pascal : Mais maman, comment peux-tu parler ainsi ? Si le gardien ne t’a pas laissé entrer, c’est parce qu’il ne te connaît pas. C’est moi qui a fait l’erreur, j’allais lui dire que tu venais. Je suis vraiment désolé maman.

Le gardien perdit le lexique, Pascal demanda au gardien de faire entrer le reste des bagages de sa mère après avoir pris le sac qui était dans la main de cette dernière et ils sont entrés. Une fois à l’intérieur de la maison, Amanda n’arrivait pas à croire à ce qu’elle voyait, elle ne s’imaginait pas que son enfant vivait dans une grande et très belle maison de luxe. Elle avançait doucement pour pouvoir bien contempler la maison.

Ils firent leur entrée au salon et elle était tout simplement éblouie. Elle n’arrêtait pas de regarder chaque partie de la maison. Pascal lui avait demandé de s’asseoir, ce qu’elle avait fait et il était parti montrer sa chambre au gardien pour que ce dernier puisse déposer ses affaires.

Amanda était assise dans le sofa au salon et commença en même temps à se parler intérieurement. Après tout, elle n’était pas venue pour arranger les choses, mais pour détruire tout ce que ces deux amoureux ont pris toutes ces années à construire. Tout simplement parce qu’elle n’était pas encore prête à accepter que son fils soit avec Emmanuella.

Amanda : « Oh mon Dieu ! Tu as vu la maison dans laquelle mon fils vit avec cette femme ? Une si grande maison luxueuse. Cette femme ne mérite pas du tout ça, la seule femme qui mérite d’être dans cette maison, c’est Élodie, la fille de mon amie Charlotte. Emma ne va jamais au grand jamais bénéficier de tout ceci. J’ai vu deux voitures dans la maison, ce qui veut dire qu’elle a même une voiture. Alors que moi, je n’ai même pas de vélo. Elle a tout ce qu’elle veut, on dirait, à cause d’elle mon fils ne me taille même plus de l’importance et c’est tout comme si je n’existe pas. Mais elle va mieux comprendre que si la mère d’un homme ne va pas qu’on soit avec son fils, on débarrasse tranquillement les lieux. »

Amanda se leva et continua de contempler tout ce qui se trouvait à l’intérieur de la maison lorsque Pascal descendit le voir avec Ricardo le fils de la sœur d'Emma qui pleurait.

Amanda était surprise de voir Pascal avec un enfant et commença à se poser immédiatement des questions. Mais comme elle savait que l’enfant ne pouvait pas être son petit-fils parce qu’il n’était plus un bébé, elle avait juste fermé les yeux sur ça.

Amanda : Où est Emma ?

Pascal : Ma femme ? Elle est à la cuisine. Elle ne sait pas encore que tu es déjà venue, sinon elle serait déjà ici avec toi. Je viens, je vais l’appeler.

Amanda : D’accord !!! Mais qui est…

Amanda pointa la main sur l’enfant que Pascal avait dans la main.

Pascal : C’est le neveu de ma femme. Le fils de sa grande sœur.

Amanda : Oh, je vois. J’ai soif si tu peux m’amener un peu d'eau ça me fera plaisir.

Pascal : Je viens tout de suite maman.

Pascal alla voir sa femme dans la cuisine. Amanda était toujours dans ses idées. Elle avait plus envie de tout détruire après avoir vu la maison dans laquelle son fils et sa femme résident.

Amanda : Cette femme, ne fera jamais partie de ma famille, elle quittera mon fils, lorsque je vais finir avec elle. Je vais la rendre stérile et on verra bien si Pascal aura d’autres choix.

Emma : Bonne arrivée maman.

Amanda revint en elle et vit que c’était Emma qui était venue la voir avec un plateau contenant de l’eau et du jus de fruit. Elle déposa le plateau sur la table et s'accroupit pour saluer de nouveau sa belle-mère. Amanda ne faisait que la regarder, on dirait que cette dernière avait du mal à la reconnaître. Parce qu’elle avait tellement changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vue.

Amanda : Waouh!! Je vois maintenant pourquoi mon fils ne veut pas te laisser malgré tout ce que j’avais dit sous l’effet de la peur que quelqu’un lui fasse du mal. Tu es devenue encore plus belle.

Emma : Merci beaucoup maman, vous êtes aussi toujours en forme. Je suis contente de vous voir.

Amanda : C’est aussi un plaisir pour moi, ma fille, je suis désolée pour tout ce qui s’était passé entre nous ces derniers temps. Si je suis venue ici, c’est pour que nous puissions mettre de l’ordre dans tout, pour tout recommencer. Parce que j’ai enfin réalisé que tu n’es pas une de ses filles qui contribuent à la destruction du bonheur des autres. J’aime mon fils et je ne veux pas que quelqu'un lui fasse de mal.

Emma : Je vous comprends maman, mais je veux bien que vous arrêtiez de vous inquiéter. Car je ne peux jamais faire de mal à l’homme de ma vie. J’aime Pascal plus que tout au monde et il est tout pour moi.

Amanda : Je le sais très bien. J’espère que vous avez déjà commencé à envisager d’être à votre tour des parents ? Tu peux bien constater que je deviens de plus en plus vieille, même si je suis encore en forme. Alors, je veux bien voir mes petits enfants.

Pascal : Ne t’inquiète pas pour ça maman, tu auras des petits enfants dans peu de temps. Parce que nous sommes tous prêts pour avoir des enfants.

Pascal vint les rejoindre au salon et commença à discuter avec elles.

Amanda : N’oublie pas que tu es la seule personne qui fera que la lignée de ton père ne s’éteint pas. Si ta sœur se marie maintenant, ses enfants ne vont pas signer votre famille. Mais celle de son mari, donc je veux bien que vous me fassiez des enfants, des garçons qui feront agrandir cette famille. J’espère que tu m’as bien compris Emma ?

Emma : Très bien maman.

Amanda : C’est ça !!!

Emma : Asseyez-vous, s’il vous plaît.

Amanda s’assied et Emma lui a donné de l’eau fraîche. Ce qu’elle a pris.

Ils discutaient lorsque Clarisse vint les informer que la table était déjà prête. Cette dernière après avoir salué Amanda, avait réalisé qu’elle n’était pas du tout venue là pour faire la paix. Parce qu'Amanda n’arrêtait pas de regarder Emma bizarrement comme elle avait l’habitude de faire avec cette mine qui n’inspire pas du tout la joie. Ils se levèrent et prirent la direction de la salle à manger.