XIII

2618 Words

XIIIVers six heures du matin, on frappa à une autre porte. Je répondis qu’on pouvait entrer, et je vis Laurian qui me fit un signe. Je le suivis dans une chambre très belle qui tenait à la mienne et qui était celle de madame Costejoux la mère. Il me montra sur la table un déjeuner très bon et puis la fenêtre fermée de persiennes à jour, comme pour me dire que je pouvais regarder mais qu’il ne fallait pas ouvrir ; et il s’en alla comme la veille, sans parler, m’enfermant et retirant la clef. Quand j’eus mangé, je regardai la rue. C’était la première ville que je voyais, et c’était le beau quartier ; mais le moutier était plus beau et mieux bâti. Je trouvai toutes ces maisons petites, noires et tristes. Pour tristes, elles l’étaient en effet. C’était des maisons bourgeoises, dont tous les p

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