XII À la fête enfantine Les fêtes de Pâques ont été superbes à Paris. L’affluence des croyants dans les églises a formé la plus éloquente des protestations contre l’esprit antireligieux qui a l’ambition de tout envahir, de tout anéantir. L’heure du départ pour la campagne va bientôt sonner, on cite des familles qui ont déjà repris le chemin de leurs terres. Chez la marquise de Valroux cette heure-là sonne le plus tardivement possible. Valroux est une fort belle terre isolée où la marquise de Valroux s’ennuie de tout son cœur. Aussi est-il réglé qu’elle ne quitte Paris qu’elle aime, que lorsqu’il lui est bien prouvé qu’elle n’a plus personne à voir à Paris, rien d’agréable à entendre à Paris. Pour en arriver à ses fins, elle a maintenant un prétexte tout trouvé dans l’éducation de ses