Tension au foyer !

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ÉPISODE 04 MADAME AMOUSSOU, ALIAS HAUTE TENSION Ça c’est quel genre de mari ? Je ne sais même pas pourquoi un homme aussi grand comme lui se plaint de faim tout le temps et en fait toute une histoire. Hey. Franchement ! Il finit toujours par saper mon moral quand il est là. D’ailleurs, au revoir. J’espère que tel qu’il vient de rentrer dans la chambre à coucher, il va se déshabiller et aller au lit directement ! S’il est trop fâché, qu’il ne se lave même pas. Non mais il faut que Patient arrête avec ces comportements. Je suis énervée. C’est quoi ? Quel est ce genre de mariage où chaque fois, c’est des disputes ? Pff ! Mais tout ça, c’est la faute à Sylviane. Pour ça, elle mérite une bonne correction : Moi : Alors ! Tu es contente ? Tu vois le tsunami que tu viens de déclencher entre mon mari et moi ? Tu vois ce que tu viens de causer ? Non mais tu vas le payer ! Sylviane (Marchant à reculons) : Pardon madame. Ce n’est pas ça. Je suis désolée. Moi : Tu vois ce que tu viens de causer ? Hein toi sorcière ? Tu vas me le payer ! Sylviane : Je suis vraiment désolée. Excusez-moi. Moi (Avançant vers elle) : Pourquoi tu es toute bête comme ça ? Hein Sylviane ? Je tire sur ses oreilles puis je les triture sévèrement afin qu’elle ressente bien la douleur. Je me jette ensuite sur elle pour la frapper avec mes mains à cause de ce qu’elle vient de semer. Elle s’enfuit et je me mets derrière elle. Ça ne va terminer comme ça cette affaire. Elle va dormir avec des cicatrices ce soir. Campagnarde ! HÉLÈNE MINDEBAHO Papa Mariano : Bonsoir Hélène ! Moi : Oui bonsoir ! Papa Mariano : Comment vous vous portez à la maison ? Moi : Ça va hein ! Nous sommes là tel que tu nous as laissé. Papa Mariano : D’accord. Je peux savoir où tu es actuellement ? Moi : Mais je suis à la maison ! Papa Mariano : Comment va le petit et qu’est-ce qu’il fait actuellement ? Moi : Il va très bien ! Il révise ses leçons avec Floriane. Mariano : Bonsoir papa ! Moi : Tu l’as entendu ? Papa Mariano : Oui ! Moi : Alors toi tu es où en ce moment ? À la maison ? Ou quelque part en ville ? Voix de femme : Monsieur ? Je suis vraiment désolée ! Je viens de remarquer que tous les mets sont terminés. Aussi, allons-nous fermer dans peu de temps. Vous voudriez bien nous excusez une fois de plus pour le désagrément causé. Désolée. Papa Mariano : Non pas en ville. Je suis à la maison ! Moi : Tu es sûr ? Papa Mariano : Mais bien sûr ! Pourquoi tu ne veux pas me croire ? Moi : Mais c’est parce que j’ai entendu la voix d’une femme qui te dit que tous les mets sont terminés. C’est la voix d’une serveuse certainement chéri. Ou bien ? Papa Mariano : Oui c’est vrai. Tu t’imagines ? Je reviens tout épuisé du travail et Mélissa n’a même pas préparé le repas du soir. Je veux dire et c’est devenu une dispute. Elle a souhaité que j’aille voir ailleurs, donc je suis au restaurant. Voilà ! Moi : Mais fallait venir à la maison pour que je te fasse à manger mon chéri ! Oh ! Papa Mariano : Je ne voulais pas te déranger avec ça comme je ne suis pas là-bas. Moi : Ce n’est rien ça chéri. Passe à la maison pour que je te fasse à manger. Ok ? Papa Mariano : Ne t’inquiète pas pour moi chérie. Je vais trouver une solution. Moi : Allez dis-moi oui ! S’il te plaît ! Papa Mariano : C’est gentil mais merci. Ne te donne pas de la peine pour moi. Moi : S’il te plaît chéri ! Fais-le pour moi. Papa Mariano : Je viendrai mais pas ce soir. Tu voudras bien me passer Mariano ? Moi : Ok je te le passe chéri ! Tiens Mariano ! Mariano : Bonsoir papa ! Papa Mariano : Bonsoir mon fils ! Tu vas bien là-bas ? Mariano : Oui papa, et ta journée ? Papa Mariano : Je peux dire que ça va. Ma journée s’est très bien passée et toi ? Mariano : Je suis avec tata Floriane. Elle m’aide à réviser mes cours. C’est tout. Papa Mariano : Et à l’école ? Comment ça s’est passé aujourd’hui ? Mariano : À l’école tout s’est bien passé papa. Nous avons fait les mêmes choses comme d’habitude. Je te promets d’être le premier de ma classe papa. Crois-moi. Papa Mariano : Ça c’est très bien mon fils. Je te fais donc confiance dans ce cas. Mariano : Oui papa ! Bon je te laisse. Je suis en train de réviser comme je te l’ai déjà dit, ensuite j’irai au lit pour dormir. Porte-toi bien. Je te passe maman. Bise ! Papa Mariano : Bisou mon fils. Bonne soirée ! Mariano : Ok merci papa ! Moi : Oui chéri ! Tu viendras ou oui ? Papa Mariano : Hahaha ! Tu cherches à m’avoir toi ! Moi : Non ce n’est pas ça ma réponse. Réponds d’abord ! Papa Mariano : Bah, je ne sais vraiment pas quoi te répondre en fait ! Moi : Alors tu voudrais que je rentre en cuisine pour te préparer quoi ? Papa Mariano : Ce ne sera vraiment pas possible ce soir. Je te dis la vérité. Moi : Je t’attends s’il te plaît ! Ok bébé ? Papa Mariano : Non, non, non ! Je suis fatigué. Tu sais ? Moi lorsque je rentre à la maison, c’est compliqué pour moi de ressortir. Je ne veux pas d’histoires. Ok ? Moi : Arrête de dire ça et viens à la maison. Nous t’attendons chéri. Papa Mariano : Non non non. Je ne peux pas venir. Désolé ! Allez porte-toi bien. Click ! C’est bien dommage hein. Il refuse catégoriquement de passer manger. J’espère bien pour lui qu’il n’ira pas au lit sans rien manger. On n’est pas marié c’est vrai, mais je m’inquiète beaucoup pour lui. Il n’est pas que le père de mon fils en effet. PATIENT AMOUSSOU Ma femme n’a pas fait le dîner. J’ai été alors obligé de sortir pour aller me payer quelque chose au restaurant. Malheureusement pour moi, tous les repas sont finis. Je me suis alors contenté d’une bouteille de bière avant de rentrer. De retour à la maison, mon épouse est déjà allée au lit. Je file mon peignoir et la rejoins dans le lit. Je saisis mon téléphone puis j’envoie un message à mon ami Expédit avec qui je fais souvent les quatre cents coups. Il me faut quelque chose de ouf. Je pose le téléphone ensuite sur la table de nuit avant de me rendre dans la salle de bain pour prendre ma douche. J’ai envie de ma femme et j’espère bien qu’elle ne va pas me priver de son corps tel qu’elle m’a privé du manger. Lorsque je me retourne dans le lit et touche ma femme, elle me repousse. Elle est sûrement en colère à cause de notre dispute de ce soir. Ah Mélissa. Je fais tout pour la rendre heureuse, mais c’est comme si je ne lui fais rien. Elle ne va quand même pas tout refuser et me priver de son corps en plus ! C’est de son devoir en tant que ma femme de se donner à moi. Je ne devrais pas la supplier avant d’avoir son corps : Mélissa : Eh eh eh ! Éloigne-toi de moi ! Sinon, je ne vais pas répondre de moi ! Moi : Mais chérie qu’est-ce qu’il y a ? Mélissa : N’ose même pas te rapprocher de moi. Ne me touche pas je te dis, sinon je te ferai du mal. Ne me touche pas je te jure. Même pas un peu hein. Ah ! Moi : Pourquoi je ne devrais pas toucher ma femme ? Il se passe quoi Mélissa ? Qu’est-ce qui se passe pour que tu me rejettes de la sorte ? C’est vrai qu’on s’est engueulé, mais après tu restes ma femme ! Et là j’ai envie de ma femme. Tu vois ? Mélissa (Soulevant sa tête du lit pour me fixer) : Tu as envie de qui ? Envie de qui Patient ? Tu as envie de moi ? Tu as fini de coucher avec tes putes du dehors et maintenant c’est moi que tu veux toucher. La chasse n’a pas été fructueuse pour toi dehors ? À peine tu es revenu que tu t’es rendu sous la douche pour aller te nettoyer et tu veux toucher qui ? Moi la fille de ZOZOTON ? Tu veux toucher mon corps avec la saleté que tu as ramené là ? Essaie seulement et tu verras ce que je vais te faire cette nuit. Ce que tu n’as jamais vu de ta vie, c’est ça que je te ferai voir. Essaie juste de me toucher ! Tu peux toujours te retourner dehors hein. Elle se recouche après ses mises en garde et se couvre tout le corps. Je ne sais plus quoi lui répondre. Je crois que le mieux, c’est que je dorme avec mon envie pour éviter d’avoir d’autres problèmes avec elle. Ma propre femme que j’ai épousée qui me tient tête ? Elle me fatigue de trop celle-là ! J’éteins la lumière et me couche à mon tour. Vivement, qu’il fasse vite jour ! Je veux être loin de Méli. *************** MADAME AMOUSSOU, ALIAS HAUTE TENSION Très tôt ce matin après le départ de mon mari pour son travail, je me suis rendue dans notre maison familiale. Je suis là pour discuter avec ma petite sœur afin de comprendre ce qui ne va pas pour qu’elle me perturbe autant depuis hier ainsi. Peu de temps après mon arrivée, ma petite sœur après m’avoir servi de l’eau à boire se rend à la cuisine pour revenir avec un plastique rempli de pitance. Ah ça. Je me réjouis de savoir d’avance qu’elle ne m’appelle pas pour me parler de la faim. Elle s’approche de moi et me tend ce qu’elle tient en main. Je lui demande : Moi (Prenant le bol tout en le regardant avec dégoût) : Dis ! Ça c’est quoi Ruth ? Ruth : C’est le reste de la nourriture que nous avons pris hier soir au dîner non ! Moi : Attends un peu ! Humm ! Ainsi tu penses que je suis sortie de ma villa tôt ce matin pour venir dans votre maudite maison familiale pour m’empoisonner avec cette merde ? C’est à moi que tu sers vos restes de repas là Ruth ? Sérieux ? Après mes propos, je jette le plastique y compris tout son contenu sur le carreau : Ruth (Enlevant les yeux du téléphone pour me fixer) : Ah grande sœur ! Tu te mets en colère contre moi pourquoi ? La petite est vraiment malade hein ! Elle… Moi (La coupant) : Malade de quoi ? Et tu as appris que je suis devenue une infirmière ? Comme ça tu m’as fait sortir de chez moi pour elle ? Ah là, je ne te le permettrai pas Ruth. Qu’elle soit en bonne santé ou indisposée, je n’ai rien à y voir. Écoutez ! Quand on veut jouer les grandes dames en couchant avec le même homme que sa mère, c’est pour s’attendre à quoi en fin de compte ? Hein ? C’est parce qu’on est suffisamment capable qu’on le fait. Et tu arrêtes de me lorgner avec tes gros yeux en forme de boule de pétanque quand je parle hein ! Autrement, je vais faire de footing sur toi. Tu me connais ! Puisqu’elle joue désormais dans le même championnat que moi, qu’elle se prenne en charge ! D’ailleurs, son guindoule de copain habite également dans ce quartier non ? Je sais de quoi je parle pour avoir vécu moi aussi dans cette maison avec vous. Il n’avait qu’à prendre ses responsabilités ! Tu n’avais même pas besoin de me déranger pour ça ! J’ai mieux à faire en ce moment. Elle a été vraiment trop loin. Ruth : Grande sœur ? Si je suis venue chez toi hier, c’était parce que sa situation était très inquiétante. Là où tu la vois là, elle n’arrive plus à rien avaler. Pire, nous n’avons pas pu fermer les yeux de toute la nuit. Après tout tu es sa mère et tu ne peux pas la laisser tomber ! Essaie de faire quelque chose afin qu’elle se sente mieux s’il te plaît. Elle n’a que toi comme mère ! Tu devras t’en occuper Mélissa. Moi : Moi sa mère ? Arrête avec ça Ruth ! Au cas où tu l’aurais oublié, je vais te rafraîchir la mémoire ! Depuis le jour que cette fille indigne a eu le courage de manger l’igname sauvage d’un même homme que moi, je l’ai totalement rayé de ma vie. Tu ne peux que me reluquer ! Si tu ouvres ta bouche pour placer un mot, je te brise les os et c’est sans procès. Fille sans vergogne. Je n’ai plus d’enfant dans cette maison. Il faut que cela soit clair pour vous. Si elle est malade, si elle manque de sommeil, cela ne me regarde aucunement. Pendant que nous y sommes, elle sait pourquoi elle est dans cette situation ! Appelle Fanicko plutôt ! BLESSING HONANWA C’est le matin et tout le monde est à la maison. Je suis en train de faire des exercices dans le salon. Mon père et mon frère quant à eux sont assis devant la télévision. Ça fait des mois qu’il passe ses journées à la maison parce qu’il est déjà à la retraite. C’est normal. Toutes les charges reviennent à ma mère depuis lors : Mon père (À mon frère) : Mets-moi Canal 3 Benin. Je vais suivre les blablas que ces démagogues de politiciens racontent encore en cette période électorale. Oh ! Mon frère : Ok papa ! Pendant que nous sommes là, quelqu’un frappe à la porte avec force. Je me demande qui ça peut bien être un matin de bonne heure comme ça ! Je reste moi concentrée sur mes exercices. Il toque encore avec force et là, mon frère répond : Mon frère : Oui entrez ! La porte s’ouvre et c’est le voisin d’à côté qui se ramène. Il veut quoi même lui ? Le voisin (levant les mains) : Bonjour ! Bonjour voisin ! Bonjour jeune homme ! Mon frère : Bonjour. Le voisin : Bonjour ma fille ! Moi : Bonjour monsieur. Le voisin : Voisin ? Je te demande de beaucoup m’excuser pour ce dérangement matinal. C’est arrivé à l’improviste. Je suis vraiment dépassé par ce dont je m’en vais te parler voisin, vraiment dépassé. Dépassé avec tout ce qui se passe comme vol chez moi à la maison. Non mais écoute ! C’est impensable ! Voisin tu imagines ? Je paye du matériel pour l’équipement de ma maison que je dépose dans la maison. Je sors et je vais au travail mais quand je reviens, je ne retrouve plus rien. Tout a disparu. Tout ! La maison a été complètement dévalisée et est vide comme le premier jour de mon intégration. Ça c’était la première fois hein ! Je ne t’avais rien dit à l’époque. Je m’en vais acheter d’autres à nouveau. Je sors et je reviens et là encore, c’est pareil. Vide ! Honnêtement voisin, c’est à la fois inconcevable et inimaginable une telle chose. Finalement c’est à croire que je travaille pour équiper toutes les maisons de ce quartier ! Avec tout ce que j’ai pris comme crédit pour me les acheter, ce n’est pas possible que je me taise. Je me suis donc dit ah, il y a le frère à côté, le voisin qui est un ancien policier, bien entendu à la retraite, mais il y a au moins son fils qui le représente valablement, et qui l’a remplacé. Je veux parler de ton fils qui est assis là. Donc, je vais voir le voisin et lui faire part de la situation pour voir comment il peut m’aider. Non mais voisin ! De grâce, aide-moi ! J’ai besoin de toi voisin. Je ne suis plus protégé. C’est encore quoi toute cette histoire de vol ? Il parle depuis sans même faire de pause. Non ! Moi je le félicite hein ! Il doit être de la grande famille des HODÔNOU. Mais lui là hein, hum. Je me demande s’il connaît bien mon père. Ou bien il a appris que mon père est le chef quartier pour résoudre ce cas ? Je n’ai même pas fini de parler au fond de moi que mon père a pris la parole et dit : Mon père : Sais-tu comment on m’appelait au moment où j’étais encore en fonction à la police avant d’être admis à la retraite ? Le sais-tu au moins patron ? Le voisin : Non, non voisin ! Mon père : Shérif ! Et certaines personnes m’appelaient ‟Shérif fais-moi peur”...
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