Chapitre 39

1223 Words
Liam Après le dîner avec maman, Lucile et les filles, nous étions restés causer un moment au salon. - Hum chéri, je suis hyper fatiguée, je vais rentrer, dit Lucile en s'adossant sur moi. Maman leva les yeux au ciel. Je savais que maman n'appréciait pas Lucile et qu'elle essayait simplement de rester courtoise. Je lui avais demandé ce qu'elle lui reprochait précisément. Elle m'avait répondu qu'elle trouvait Lucile fausse en plus d'être paresseuse. Je la comprenais parfaitement. Nous avions grandi au village, plus précisément à Bagangté, et nous n'avions pas l'habitude de fréquenter des personnes aussi fashion que Lucile, et les rares filles qui étaient aussi élégantes étaient taxées pour la plupart de prostituées. En ce qui concernait le fait qu'elle soit paresseuse, je devais admettre avec regret que j'en avais moi-même fait le constat. Lucile ne touchait presque jamais à rien quand elle venait me rendre visite, en plus, elle insistait toujours pour commander à manger. J'avais déjà essayé d'en parler avec elle quelques fois, mais elle s'était toujours braquée, argumentant être extrêmement fatiguée après une longue journée de travail. D'ailleurs, quand les filles s'étaient levées il y'a peu pour aller préparer le diner, Lucile s'est simplement confortablement installée sur son téléphone. Maman m'avait fixé un long moment dans les yeux avant de secouer simplement la tête de dépit. Je devais admettre que cela m'avait embarrassé et je comptais en parler avec elle tout à l'heure au moment de la raccompagner. - C'est quand tu veux chérie, répondis-je simplement. Lucile se leva et prit ses effets. Je me levai à mon tour et me saisit de mes clés de voiture. - À tout à l'heure, lançai-je simplement tandis que Lucile saluait les autres. Nous étions maintenant installés dans la voiture et je roulais en direction du domicile de Lucile. - Chérie, je voudrais te parler, dis-je d'une voix ferme. - Je t'écoute, répondit Lucile en se tournant vers moi. - Bébé, j'aimerais parler de quelque chose d'assez délicat et j'espère qu'on réussira à aborder le sujet dans la quiétude cette fois. Car nous avons eu à en discuter à plusieurs reprises, et c'est généralement fini en queue de poisson. Je l'avais dit en lui jetant un bref regard, mais étrangement, elle me sembla accessible au débat, car j'étais certain qu'elle avait pressenti l'objet de mon discours. - Chérie, dis-je d'une voix douce, généralement quand tu viens à la maison, tu es scotchée sur ton téléphone. Si je suis même à la cuisine, tu ne t'approches pas, même pas pour regarder ce que je fais. Prends l'exemple aujourd'hui, les filles se sont rendues à la cuisine pour préparer le dîner, mais tu ne t'y es même pas intéressée, pourtant tu étais la première à t'asseoir à table dès que c'était prêt. Je jetai à nouveau un bref regard vers elle et fus surpris de la voir embarrassée. Toutes les fois que j'avais abordé le sujet, elle s'était toujours immédiatement braquée. - Je te demande vraiment de faire des efforts, au moins quand maman est là, lui dis-je d'un air conciliant. - Tu as raison bébé et ce n'est pas la première fois que tu m'en fais le reproche, je te promets de m'améliorer. Elle l'avait dit en prenant ma main libre et y fit un petit baisemain. Je tournai la tête vers elle et on échangea un regard complice. Son téléphone se mit à sonner, l'obligeant à détacher le regard de moi. - C'est tata Clémentine, lança Lucile en décrochant. Allô tata, oui je vais bien tata. Bien sûr que je n'ai pas oublié tata. Je comptais justement t'appeler un de ces jours pour te demander si tu avais besoin d'un coup de main ... Sans problème tata. Tata Clémentine était en fait la femme de tonton Arnaud. Un ami de son défunt père. Il avait pris soin d'elle et de ses frères pendant de nombreuses années et Lucile étant l'aînée, était particulièrement liée à leur famille. Elle poursuivit sa conversation avec sa tante un bon moment pendant que je me démenais dans les rues de Yaoundé. - Chéri, tata Clémentine demandait si je pouvais lui donner un coup de main pour le baptême de Francis. Elle me demandait si je pouvais lui faire des croquettes. Lucile vendait des croquettes (friandises à base de farine, œuf, lait, sucre) qu'elle confectionnait elle-même dans son salon de coiffure et c'était vraiment très apprécié. Disons aussi que c'était pratiquement la seule chose qu'elle savait faire, à part coiffer les gens bien sûr, pensai-je un peu ironiquement. - Tu te rappelles tout de même que le baptême est dans trois semaines non ? demanda Lucile. Francis, "le fils de ma ménopause" comme tata Clémentine appelait affectueusement avait treize ans et nous étions invités à son baptême et première communion. Elle le nommait ainsi parce qu'il était arrivé au moment où elle s'y attendait le moins, convaincue d'être entrée en ménopause. - J'ai pas oublié chérie, t'inquiète. Je garai au pied de son immeuble après une dizaine de minutes. - Tu ne montes pas ? me demanda Lucile d'un air langoureux. - Bien sûr chérie, lui répondis-je avec un sourire. J'avais moi aussi besoin de passer un moment intime avec elle. Elle descendit de voiture et je fis de même. On monta précipitamment les marches qui menaient à son appartement. Nous avions à peine refermé la porte que l'on se jeta l'un l'un sur l'autre. Je me mis à lui dévorer avidement les lèvres. Elle répondit à mon b****r tout en parcourant ses mains sur mon corps. Sa caresse descendit bien vite vers la protubérance qui s'était déjà formée dans mon pantalon. Elle se mit à la caresser langoureusement pendant que je me perdais dans un profond soupir. - Oui bébé, m'écriai-je en lui caressant les seins. Lucile poursuivit sa caresse tout en ouvrant la fermeture éclair de mon pantalon. Je la poussai simplement sur le canapé qui se trouvait à quelques mètres de nous et quelques minutes plus tard, j'étais au chaud au fond de sa cave et la ramonais activement. - Oui bébé, oui chéri, hurlait Lucile tout en ondulant du bassin. - Tu aimes chérie, demandai-je en accélérant mes coups de boutoir. - Oh oui, ohhhh ouiii, hurla Lucile tout en contractant ses parois contre moi. Elle s'agita en arquant le bassin tandis que j'accélérais mes coups jusqu'à rejoindre moi aussi l'extase dans un profond râle. Je me laissai ensuite tomber lourdement sur elle et on échangea un long b****r. Je restai allongé sur elle jusqu'à ce qu'elle me repousse gentiment pour prendre son souffle. - Monsieur Nganso, vous n’êtes pas un poids plume je vous rappelle, lança-t-elle en riant. J'éclatai de rire à ces mots, me levai et me rendis aux toilettes. Lucile me rejoignit quelques minutes plus tard et on échangea en long b****r tout en se nettoyant. On retourna ensuite au salon et je dus prendre congé d'elle. - Tu ne veux pas rester ici cette nuit ? demanda Lucile d'un air boudeur. - Non bébé, maman est là pour peu de jours, je ne la vois presque jamais, lui répondis-je d'un air suppliant. Je lui fis un long b****r et pris la porte rapidement avant qu'elle n'essaie de me convaincre. J'arrivai très vite à la maison vu que les rues de Yaoundé étaient désertes à cette heure de la nuit.
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