Liam
Je m'étais levé et m'étais rendu à la porte pour l'ouvrir. Lucile se tenait sur le pas de la porte.
- Chéri, t'as laissé la clé sur la porte, me reprocha Lucile en me montrant les clés dans sa paume de main.
J'eus un mouvement de recul à ces mots. Encore heureux que j'aie laissé la clé sur la porte, pensai-je. Lucile ayant les clés de mon appartement serait naturellement entrée. Rien que d'y penser, j'en avais le tournis.
Je me mis sur le côté pour lui céder le passage. Je me tournai pour quêter la reaction de Tiziana et m'aperçus avec soulagement que sa place était vide.
- T'étais en train de manger, je vois, mais avec qui ? demanda Lucile quand elle remarqua le deuxième couvert.
- Je t'étais en train de manger avec Tiziana, lui répondis-je.
- Où est-elle ? demanda Lucile
- Euh, son téléphone a sonné pendant que nous mangions et elle est allée dans la chambre pour répondre.
- Et Caroline ?
- Elle est sortie avec ses anciens camarades de classe, as-tu déjà mangé ? demandai-je en me rasseyant à table.
- Non pas encore, répondit Lucile en s'installant à table à son tour.
Elle attendait certainement que je lui prenne des couverts, mais je n’en avais aucunement l'intention. Nous étions en couple depuis près de sept ans et je pense que c'était tout à fait normal qu'elle puisse accéder librement à ma cuisine.
Elle attendit un bref moment et se leva pour aller à la cuisine. Elle m'avait promis de faire des efforts dans ce sens et je la croyais, je pensais juste qu'elle avait plutôt besoin que je la guide.
- Désolée encore pour mon départ précipité de la fête chéri, dit Lucile en me touchant le bras en signe d'excuse.
- Ça va, répondis-je d'un ton légèrement boudeur.
Le départ précipité de la fête n'était pas un problème en tant que tel, ce qui me dérangeait était le fait que Lucile n'ait participé à aucune des cérémonies de la journée. Nous étions invités à ce mariage depuis des mois et je pense que si Lucile avait vraiment voulu y participer, elle l'aurait fait.
- Véronique avait été bousculée par une voiture dans la rue, mais heureusement, ce n'était rien de bien grave.
- Elle va bien j'espère ? demandai-je hypocritement.
Je n'en avais rien à cirer de cette fille. Elle ne m'inspirait rien de bon.
- Oui, ça va beaucoup mieux. Elle a juste été tenue en observation pour la nuit.
- D'accord.
On continua notre repas en papotant.
- Tu penses que Tiziana est encore au téléphone ? demanda Lucile d'un air surpris.
- Euh, je ne sais pas, mais je ne pense pas. Elle s'est certainement endormie.
Je devais admettre que j'étais soulagé qu'elle ait décidé de rester dans la chambre, mais je me sentais tout aussi honteux. Je ne comprenais pas ce qui m'avait pris bon sang ! Elle devait certainement me prendre pour un porc, un mec qui n'hésitait pas à embrasser la copine de sa sœur malgré que le fait qu'il soit en couple. Il est bien vrai que j'avais ressenti cette espèce d'alchimie dès le premier jour à l'aéroport, mais je n'avais pas d'excuses ! J'avais une copine avec qui je me sentais bien malgré nos petits désaccords qui de toute façon ne manquent jamais dans une relation. Je n'avais vraiment pas d'excuses.
Le repas terminé, j'entrepris de débarrasser la table. Lucile alla s'asseoir sur le canapé au salon et je la regardai un long moment espérant qu'elle ne lève la tête vers moi, mais rien à faire, elle était déjà scotchée à son téléphone. Je me rendis dans la cuisine et disposai tous les plats dans l'évier. Je couvris avec un sentiment d'amertume le reste du repas de Tiziana. J'avais vraiment merdé !
- Je vais aller me coucher un moment, je suis vraiment fatigué. J'ai dû me lever tôt pour accompagner maman à la station des bus ce matin.
- D'accord chéri, moi aussi, j'ai besoin de repos. J'ai passé la nuit à l’hôpital avec Véronique.
Je me rendis dans ma chambre suivi de Lucile. Je me mis à défaire le lit afin de changer les draps. Lucile pendant ce temps me faisait simplement de la conversation. J'avais vraiment conscience qu'il fallait beaucoup travailler pour que cette dernière participe aux différentes tâches. Je changeai les draps et me mis au lit avec Lucile.
- La soirée s'est-elle bien passée ? demanda Lucile.
- Oui, très bien, répondis-je en bâillant.
Lucile se blottit dans mes bras et entreprit de me caresser. J'étais extrêmement fatigué et avec le b****r que j'avais échangé tout à l'heure avec Tiziana, je me sentais coupable vis-à-vis de Lucile et je ressentais le besoin de lui faire plaisir.
Je répondis à ses caresses en enfilant la main à l'intérieur de son t-shirt et me saisis d'un sein. Je me mis à le caresser pendant que je saisissais ses lèvres dans un b****r exigeant. Lucile se mit à haleter.
Je relâchai ses lèvres et entrepris de la déshabiller. Je dégrafai son soutien-gorge et pris un sein en bouche.
- Oh oui bébé, ouiiii, se mit à gémir Lucile en ondulant du bassin.
Je continuai à lui s***r les seins pendant que je lui enlevais sa jupe.
- Oui chéri, ouiiiiii, haleta Lucile.
Je descendis une main vers son mont de Venus et me mis à caresser son intimité de manière subtile. La chambre s'emplit de gémissements de Lucile tandis que j'avais de la peine à me retenir. J'avais envie de lui faire plaisir aujourd'hui. Je voulais oublier ce foutu b****r que j'avais échangé avec la copine de ma sœur. J'étais en couple avec Lucile et elle était ce dont j’avais besoin. .
Je lâchai enfin ses seins et descendis lentement en parsemant son corps de légers baisers. Je la sentais frissonner au fur et à mesure que j'évoluais. Je m’arrêtai au cœur de son intimité qui était délicatement recouvert d'un minuscule string. Je décalai d'une main son string et ma langue happa férocement son bouton de rose tandis qu'elle lâchait un hurlement en se tordant dans le lit.
- Oh Liam, oh bébé, oui vas-y, hurla Lucile.
Je continuai ainsi un long moment avant de me relever. J'enlevai à la hâte mes vêtements et enfilai un préservatif.
Je pénétrai lentement Lucile avec une fougue sans égal et commença ainsi un corps à corps qui nous transporta très haut jusqu'à l'extase.
Nous retombâmes ensuite sur le lit et quelques minutes après, le sommeil nous emporta.