Scène IV Hanz, Carl, Wilhelm, Albertus. ALBERTUS Soyez les bienvenus, mes chers enfants ! J’admire votre exactitude. Autrefois, j’étais souvent obligé d’aller vous éveiller, et maintenant à peine me laissez-vous le temps de dormir. HANZ Mon cher maître, si nous sommes venus d’aussi bonne heure sans craindre de vous réveiller, c’est qu’en passant sous vos fenêtres nous avons entendu de la musique. ALBERTUS Vous raillez, mon cher Hanz. Personne dans ma maison ne connaît la musique, et vous savez que je suis un barbare sous ce rapport. WILHELM C’est précisément pourquoi nous avons été fort surpris pris d’entendre une harmonie vraiment admirable sortir de votre appartement. Nous avons cru que vous aviez enfin consenti à faire apprendre la musique à Hélène, et qu’il y avait ici quelque