Eugénie s’occupe de ses toilettes ; car il lui en faudra deux pour ce jour-là. Moi je lui recommande de ne point trop se serrer dans ses robes, dans son corset ; on devine pourquoi. Il faut penser à être mère avant de chercher à être mince : c’est ce que les dames oublient trop souvent. Le grand jour est venu pour Bélan. Un remise vient nous chercher ; le cocher et le jockey qui est derrière la voiture ont une livrée abricot. J’avoue que voilà qui passe déjà ma noce : attendons-nous à voir des choses superbes. Le rendez-vous est chez madame de Beausire, où je n’ai jamais été : c’est une vieille maison de la rue de la Hoquette. Nous passons devant un vieux portier ; nous montons un vieil escalier sur lequel on a jeté des feuilles de rose avec profusion. Je gage que c’est une invention de B