– Que diable… faites donc attention ! Ernest se contente de sourire en disant : – C’est bien malheureux ! La grande Armide a vu ce sourire, elle dit à son mari : – Ce monsieur l’a fait exprès ; il ne daigne pas même s’en cacher. – La belle-mère ajoute : – J’espère, monsieur de Bélan, que cela ne va pas se passer ainsi, et que l’on n’aura pas gâté la robe de ma fille impunément. Il faut que ce monsieur fasse des excuses, il le faut. Bélan est devenu moins bouillant depuis qu’il est marié ; cependant il quitte sa femme, et vient à Ernest qui s’est arrêté à quelques pas. – Monsieur, vous avez gâté la robe de ma femme, et je suis étonné que, en homme qui sait vivre, vous ne lui en demandiez pas au moins pardon. – Monsieur, vous avez essayé, vous et votre femme, de ternir la réputation d