– Son bal est fort bien… J’ai amené ma femme !… Tenez… elle est là, elle danse. – Je l’ai aperçue. – Marguerite ne voulait pas venir ; mais je me suis fâché, elle a cédé enfin. D’abord Leberger m’avait dit : C’est un petit bal sans façon. Chez un garçon on devait le présumer : après tout, ma femme vaut bien celles qui sont ici. Du moment que je la nomme ma femme, personne ne doit se permettre de la nommer autrement ; et, s’il fallait savoir ce qu’ont fait tous les gens qui garnissent un salon, je crois qu’on en apprendrait de belles. – Vous savez ce que je pense à cet égard, mon cher Ernest ; je ne suis pas de ceux qui ne croient à la vertu que par-devant notaire. Mais or ne sait pas ici que vous n’êtes pas mariés : et ce n’est pas de ces choses que l’on a besoin de tambouriner. – Sans