XIII La société protectrice des porteurs d’eauC’était donc un homme fort vertueux que M. Dupont : aussi n’en pouvais-je douter. Mais, d’une part, je savais que dans ses charités particulières il était trompé la moitié du temps, et, d’autre part, la visite que j’avais faite à l’Œuvre des Figurantes m’avait laissé en définitive dans un état de perplexité qui me faisait désirer de me rendre compte le plus tôt possible de la valeur de ses autres œuvres. Je ne tardai pas à trouver une des occasions que je cherchais. Un matin, M. Dupont, d’un air de bonne humeur, me dit : – Aimez-vous les Auvergnats ? – D’une manière générale, comme on aime des concitoyens, oui, lui répondis-je en riant. – Eh bien, vous allez venir avec moi à une réunion qui vous intéressera, j’en suis sûr : c’est la fête de