X Au bout du fosséEn sortant de chez M. Loupard, M. Bodinet, tenant par la main le petit Aristide, et sous son bras le paquet de hardes de l’enfant, se dirige vers le haut du faubourg et gagne la barrière Rochechouart. Le petit garçon, auquel son père avait administré un soufflet parce qu’il pleurait en quittant la pension, s’efforçait, tout en marchant, de retenir ses larmes et d’étouffer ses sanglots. Quelquefois il tournait vers M. Bodinet des regards craintifs et suppliants ; mais cet homme, qui n’avait aucun bon sentiment et qui ne méritait pas le nom de père, ne faisait aucune attention aux soupirs de son fils, ou se contentait de lui tirer le bras durement en lui disant : « – Allons ! allons… marchons mieux que cela… je n’aime pas les traînards !… et surtout qu’on ne pleurniche pl