Aristide ne répond rien… il est très en colère d’avoir la figure et les mains toutes noires… il veut aller se débarbouiller à la première borne-fontaine qu’il aperçoit ; mais M. Bodinet l’en empêche, en lui disant : – La suie est le fard des ramoneurs… si tu n’étais pas noirci par elle, on croirait que tu ne pratiques pas. Tu te débarbouilleras les dimanches dans l’après-midi, c’est bien suffisant. Recommence à crier !… et une voix de tête, si c’est possible ! Dans cette journée, le petit garçon ne trouve que deux cheminées à faire ; mais M. Bodinet se contente de toucher trente sous, en disant : « – Le commerce ne va pas toujours aussi bien qu’on le voudrait… Nous en gagnerons plus demain ! nous ne mangerons que trente sous aujourd’hui ; il faut se plier aux circonstances. » Le lendem
Download by scanning the QR code to get countless free stories and daily updated books