IX Déménagement sans fraisAprès que Félicie a terminé le récit de ses aventures, Alexandre court à la pension de M. Loupard chercher son petit protégé, et il amène l’enfant chez Gaston, où la jeune fille peut l’embrasser tout à son aise. Le petit Aristide, tout joyeux de se voir fêté, caressé par chacun, revient souvent vers Félicie en lui disant : « – À présent, tu m’aimes bien aussi, toi… tu n’as plus peur de m’embrasser… tu n’as plus jamais la fièvre. » On garde l’enfant jusqu’à la nuit ; les deux amants font déjà mille projets pour l’avenir, et Gaston fait promettre à Félicie qu’elle ne mettra aucun retard à l’accomplissement de leur union. Ce même jour, en sortant de chez Gaston, tout émotionnés encore par ce que vient de leur raconter Félicie, M. Beugle et madame Montenlair sont