Madame Luceval est seule. Toutes les fois que je me trouve en tête-à-tête avec elle, j’ai l’espoir qu’elle se montrera moins sévère, et qu’elle me permettra de lui parler de mon amour. Il faut bien que cela finisse… Quoi que je sois heureux près d’elle, je brûle de l’être davantage… Cela ne peut toujours durer ainsi… ces messieurs auraient alors raison de se moquer de moi. Mais les plus belles résolutions s’évanouissent devant un de ces regards. Si elle me défendait de la revoir !… Si je ne pouvais plus passer près d’elle ces heures qui s’écoulent si vite !… Je regretterais de lui avoir désobéi… Je crois pourtant que je deviens trop timide !… Si elle ne m’aimait pas un peu, aurait-elle du plaisir à me voir si souvent ? Tout plein de ces idées je me suis assis plus près d’elle qu’à l’ordi