XIIIQuelle différence entre ce voyage funèbre de M. Richomme et celui qui l’avait conduit, il y a trois mois, aux Petits-Déserts ! On se souvient de son épanouissement lorsqu’il aperçut la Marne, de sa joie d’enfant à voir des murs couverts de lierre, des arbres qui semblaient lui dire en balançant leurs têtes : Venez à nous, monsieur Richomme ! Nous, vous donnerons à profusion de l’ombre et des fruits. Maintenant il se tenait caché dans un coin de la voiture, le front plissé, les mains traînantes sur ses genoux, le regard enfoncé dans sa tête soucieuse. Il rentrait dans Paris à l’heure triste du soir, quand il n’y a encore que quelques pâles réverbères allumés au milieu d’une corde mouillée. On le descendit au bout de la rue Saint-Martin. Puissance de la boue natale sur le Parisien ! à la