XIIDans sa sagesse, madame Richomme décida que son mari ne devait pas se mêler des affaires, bonnes ou mauvaises, de son gendre, pour deux raisons : la première, parce qu’à la rigueur, son gendre n’était pas son associé ; la seconde, parce que l’on ne quittait pas à chaque, instant son repos sur le moindre bruit venu de Paris. Leurs biens ne pouvaient pas courir de chances mauvaises, ajouta-t-elle, puisqu’ils avaient eu la prudence de les réaliser en revenus sur les caisses de l’État ; et si leur fille s’ennuyait de la contrainte où, selon Fournisseaux, elle était tenue, elle viendrait passer l’automne auprès d’eux aux Petits-Déserts. Soumis, comme il a déjà été dit, à l’autorité de sa femme, toujours consultée dans les grandes occasions, Richomme renonça ; d’après elle, à son projet d’al