XVIII Le sac aux canards. – Nouvelle poste aux lettres. – Les paquets de retour. Au milieu de leur exploration, des can can can sonores, partant de la terre, vinrent attirer l’attention des jeunes explorateurs. Ils aperçurent bientôt une demi-douzaine de canards qui accouraient majestueusement, en sautillant d’une patte sur l’autre. – Tiens, dit Fortuné, des canards ! – Comme ceux de France, reprit Jean. – Et pas farouches. – On dirait… Mais… oui. Vois donc ce gros brun ; c’est celui qui a mangé ton biscuit un jour, à bord de la Julie. – Ma foi, oui ; ce sont les canards du bord. – Que madame Person et Suzette seront contentes ! C’étaient bien, en effet, les canards destinés à la nourriture du navire. Une fois leur cage brisée par les vagues, ils avaient gagné la côte, soit en nag