XVII Une nuit dans un arbre. – Arrivée sur le promontoire. – Triste découverte. – Pauvre capitaine ! – Derniers devoirs. – Mirza et Beppo. – La caverne. – Une visite désagréable. – Les épaves. Vers cinq heures du soir, Fortuné n’en pouvait plus de fatigue. Jean lui-même commençait aussi à ressentir quelque lassitude. – Couchons ici, dit Fortuné, je n’en peux plus. – Soit, répondit Jean. – Jean, reprit Fortuné, si tu voulais me rendre le service d’aller chercher le bois pour le feu… ce soir seulement, je t’assure que je ne puis plus marcher ; demain, je le ferais les deux fois. – Volontiers, répondit Jean, qui se mit aussitôt à la besogne. Fortuné, de son côté, se piqua d’honneur. Dès qu’il se sentit un peu reposé, il prit un des vases de bambou et s’en alla chercher de l’eau. Il rev