Prélude

1257 Words
Chef : Si tout se passe bien nous serons arrivés demain (Dit-il en marchant) Salif : En espérant qu'on ne tombe pas sur Cerbère avant. Chef : L'espoir est ce qui nous fait vivre. Mon père s'arrêtera quelque minutes et appela un oiseau qui vint se poser sur son bras. Il rédigea ensuite un message sur du papier qu'il accrocha autour de la patte de l'animal avant de le laisser s'en voler. Je ne pus m'empêcher de trouver cela ironique. --- Sans déconner ? Et vous pensez que ça va marcher. On n'est pas dans un film des temps modernes. Les téléphones portables existent encore. Tous se retournèrent et me regardait d'un air à ne pas blaguer. Salif : On se trouve dans un coin pommé du globe terrestre et tout ce qu'il y a autour de nous c'est des arbres. T'as vu une antenne quelque part ? Est-ce que ton portable capte ? Je sortis mon téléphone et je constatais qu'il ne passait toujours pas. --- Non. Ils se retournèrent et mon père laissa l'oiseau voyageur s'en voler dans notre direction. Nous nous sommes remis à marcher et la petite Peggy me suivait au pas en se retenant de se moquer de moi. Chef : Il n'y a pas de quoi mal prendre ce que Salif t'as dis Anna. Les temps forts créé les hommes forts, les hommes forts créé les temps faibles. --- Et les temps faibles créé les hommes faibles. Je sais ! (Repris-je en boudant) Chef : Je vois que tu retiens vite mes cours. Tu viens encore à peine de découvrir l'autre côté de ce monde dans lequel nous vivons. Ici, très souvent la technologie ne te sera pas utile. Comme un fusil contre un démon. A moins que sa balle n'ait été forgée au feu greogeois. Tu apprendras avec le temps. Salif : Et tu t'en sors déjà pas mal (En me regardant avec tendresse) Son regard charmeur eut raison de moi et je finis par oublier ce qui venait de se passer. Pendant que je regardais Salif marché devant moi, je me rappelais de cette nuit pendant laquelle nous étions si proches l'un de l'autre et je me demandais ce qui se serait passé si le soldat de mon père n'était pas venu nous interrompre. Mais je redescendais de mon nuage quand je me rappelais la raison pour laquelle j'étais en train d'arriver en Grèce clandestinement. --- Je ne t'ai jamais posé cette question papa. Tu as supposé rien qu'en regardant Peggy qu'elle était une fée. Chef : Oui et ? --- Mais moi... Chef : Et bien malgré toute les connaissances que j'ai je ne le sais toujours pas. Et le livre de Salif nous aidera à le découvrir. Tout ce qu'on sait c'est que tu as été choisie par Lucifer comme épouse. --- Alors je suis un démon. Chef : Il existe plusieurs types de démons. --- Et les archidiables en font partie ? Salif : Ce n'est qu'un poste mais n'importe qui ne peut se le prétendre. --- Quels sont les types démons ? Chef : Pour faire simple, il existe des démons de rangs supérieurs, des démons de rang inférieur et les diablotins. Les vampires les loup garous, et les djinns sont de rangs inférieurs --- Et Fierna ? Chef : Ne te laisse pas avoir par la prétention. Fierna était un démon de rang supérieur. Mais sans doute la plus faibles. Parmi eux il existe des principautés. Il sont au nombre de trois. Salif : Zariel, Cyrius et Gasyel. Chef : Et leur puissance est à un tout autre niveau tu peux me croire, j'en ai fait l'expérience il y a quelques années de cela. C'est d'ailleurs les seuls à part Lucifer qui possède le pouvoir de contrôler Cerbère. --- Ce qui signifie ... Chef : Ce qui signifie qu'il y a des chances que ta mère soit à l'origine de la venue de Cerbère sur terre. Sa réponse me laissa sans voix et la peur m'envahit tout le corps. Plus tard dans la nuit, nous installions un feu de bois et nous prîmes le temps de nous reposer un peu avant de continuer. C'était difficile de trouver le sommeil quand nous savions qu'il y avait un chien géant de neuf mètres à nos trousses. === Le lendemain === Nous étions en pleine savane quand nous marchions et tout ce qu'il y avait à l'horizon était vert. Chef : Nous y sommes presque. Aucune pause ne sera permise désormais. Pendant que nous marchions, la petite Peggy commençait à fatiguer. Elle s'arrêta et se mit à respirer à grands coups. Lorsque Salif voulu la porter, il se rendit compte qu'elle recommençait à faire de la température. Salif : Elle ne va pas bien. Tout à coup, elle ouvrit les yeux et se retourna derrière nous. --- Qu'est-ce qui se passe Peggy ? Peggy : Ils sont là. Ils sont là. Au même moment le sol se mit à trembler sous nos pieds. Une porte spacio temporelle se créa sous nous yeux et l'air devint chaud J'entendais des bruits de pas venant de l'autre côté de la porte et je vis quelques secondes plus tard une gigantesque pattes avec des griffes acérées en ressortir. Chef : Préparez vous au combat ! Tous sortirent leurs armes et je restais en retrait avec Peggy. Un géant monstre sortit du portail avec sur son dos Zayir et des démons autour d'eux. --- C'est lui Cerbère ? (Demandais-je tétanisée) Sa longue queue semblable à celle d'un dragon giffla le sol et nous fit tous tituber. Il avait trois têtes et la salive qui sortait de sa bouche faisait germer des fleurs violettes. Chef : Surtout ne touchez pas ces plantes. Elles sont vénéneuses ! Zayir : Comme on se retrouve ! Il descendit du dos du chien et sortit son épée près au combat. Zayir : C'est à vous de voir. Soit vous nous livrer gentiment Anna et vous mourez, soit nous la prenons de force et vous mourez ! Dans le ciel se trouvait un corbeau noir qui observait la scène. Il s'agissait d'un démon dont Zariel se servait pour assister au combat et s'assurer qu'il s'agissait bien de sa fille et pas d'une autre. Mais la surprise était tout autre lorsqu'elle se rendit compte de qui l'accompagnait. Zariel : Francis ? Je pensais que tu étais mort après toutes ces années ! (Dit-elle toute surprise) Cerbère poussa un cri de colère pour nous obliger à laisser tomber toute idée de résistance, mais mon père et ses soldats étaient obstinés à vouloir se battre. Ils tirèrent avec leurs arbalètes sur Cerbère mais elles n'avaient aucun effet sur lui. D'un coup de queue, il balaya tous les hommes qui se trouvait devant lui comme des fourmis. J'avais Peggy dans mes bras, et lorsque la poussière que sa queue avait levé descendit, il n'y avait plus que Cerbère en face de nous. Le chien aux trois têtes chargea à pleine vitesse en ma direction... Rempli de rage et les dents prêtes à m'inciser. Le sol tremblait et je sentais toutes mes forces me quitter Chef : Anna ! Éloigne toi de lui ! (Cria-t-il) Il n'y avait pas moyen de le stopper et je ne pouvais rien faire d'autre que de le regarder me charger dessus. Tout à coup, je fermais les yeux dans l'espoir qu'un miracle se produise et lorsque je rouvrais les yeux, je ne voyais plus rien. C'était le vide... J'étais dans les airs, au dessus d'un aigle géant.
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