Ma collision avec Cerbère était si in extremis que j'eus presque le vertige lorsque réalisais que je volais dans le ciel, sur un aigle géant.
Devant moi se trouvait un jeune homme blond aux épaules larges. Lorsque je regardais dans le vide, la peur me repris de nouveau et je tombais du dos de l'animal.
Celui-ci revint me récupérer en me sommant de rester tranquille.
--- Calme, toi je ne te veux aucun mal
--- Qui êtes vous ? Où est Peggy ?
--- Tu parles de la petite qui était avec toi ? Elle est sur le dos de l'oiseau devant nous.
Je vis qu'elle était entre les bras d'un autre jeune homme et cela m'intriguait encore plus.
--- Qui êtes vous ?
--- Désolé moi c'est Mickaël. Et l'animal sur lequel tu te trouves c'est mon familier.
--- Ton familier ? Qu'est-ce que ça signifie.
Mickaël : On aura le temps de t'expliquer cela plus tard. Notre chef a reçu votre lettre et il nous a donné l'ordre de venir à votre rescousse
Lorsque je baissais les yeux vers le sol, le spectacle était ahurissant. Il y avait presque cinquante hommes armés qui se battait contre les démons et le chien Cerbère.
Derrière eux se trouvait des mages qui tentaient d'ouvrir une sorte de portail.
Les soldats les aidait à gagner du temps pour l'ouvrir.
Mickaël : J'ai reçu l'ordre de te ramener saine et sauve.
--- Mais et mon père et Salif ?
Mickaël : Ils nous rejoindront plus tard...
--- Non, je ne peux pas partir d'ici sans mon père ! Laisse-moi descendre (En lui prenant son épée)
Mickaël : Calme toi ou tu vas t'écraser par terre !
Je ne voulais rien entendre et je finis par sauter du dos de l'animal pour rejoindre mon père.
Mickaël : Qu'est-ce que tu fais ?
Tout à coup j'avais repris confiance en moi et je savais qu'avec le nombre que nous étions désormais nous pourrions venir à bout de nos assaillants.
Dans les airs, j'affûtais ma vision et mon regard devint démoniaque.
Je finis par atterrir sur la terre ferme comme une bombe et je regardais autour de moi.
Mickaël m'observait dans le ciel et fût surpris de me voir indemne après un saut d'une telle hauteur.
Je vis Salif qui se battait contre un démon et avant que je ne vienne à son secours, j'avais Cerbère qui finit par me remarquer alors qu'il était assaillit par des vampires.
Il se mit à rugir et la vibration que cela produisait dans l'air repoussa violemment tous les hommes qui l'entourait.
Il n'y avait rien à dire. Même en nombre ils avaient du mal à lui faire face.
Il se rua de nouveau vers moi et je le regardais venir en attendant le moment propice.
Lorsqu'il se trouva sur le point de me mordre je sautais aussi haut que je pouvais pour atterrir sur son dos.
Un démon tel que lui devait forcément avoir un talon d'achille. Immédiatement je m'empressais de lui enfoncer mon épée dans le dos mais cela ne servit qu'à l'irriter encore plus.
L'une de ses trois têtes me dégagea de son dos et pendant que j'étais dans les airs et que j'essayais d'ouvrir les yeux, je reçus de plein fouet sa queue de dragon.
Je mangeais la poussière et le gazon à plusieurs reprises avant de finir sur un rocher quelques mètres au loin.
Chef : Anna ! (Détournait il le regard de son duel)
Zayir : Pourquoi essayez vous de la privée de son destin ? C'est à cause de vous que ma princesse est morte (Dit-il en croisant le fer avec mon père)
J'étais dans les vaps et j'essayais encore de sortir du lopin de terre qui me recouvrais, quand je vis Cerbère qui vint me percuter de nouveau.
Il avait détruit le rocher sur lequel je reposais et je me retrouvais coincée dans sa gueule. Je lui avais enfoncé mon épée pour maintenir sa bouche ouverte, mais je réalisais trop tard que des serpents lui servaient de langue.
Ceux-ci me mordirent les bras et les jambes et je criais de douleur avant de tomber de nouveau à terre.
L'épée que je lui avait enfoncée semblait faire effet. Il s'arrêta pour rugir de douleur et je tentais de me relever.
Je réalisais qu'il était rempli de rage et que c'était sa principale force, mais en comparaison à Fierna, j'avais reçu des coups plus endommageant que ceux de Cerbère.
J'avais peut être une chance de le vaincre.
Je me tournais vers un des soldats qui me lançais une épée pour contre attaquer.
Mais dans mon dos Cerbère me frappa de nouveau avec sa queue.
J'étais allongée par terre, les yeux levés vers le ciel et je vis encore sa queue qui me frappa de nouveau avec tout l'élan qu'il lui fallait.
Il n'arrêtait pas de me frapper, et plus il donnait des coups, plus je m'enfouissais sous terre.
J'essayais tant bien que mal de me protéger avec mes mains, mais je finis par lâcher prise et je recevais des coups de plein fouet.
Encore et encore.
J'étouffais presque...
Je sentais mon corps tout engourdis par la douleur et le venin que j'avais reçu.
A ce rythme, j'allais finir par perdre connaissance.
Il me frappa de nouveau et rugit de toutes ses forces vers le ciel.
Quelle animosité !
J'avais du mal à croire que ma mère arrivait à dompter un tel monstre.
Lorsque j'ouvrais les yeux toute affaiblie, je vis le ciel qui s'était soudainement obscurcit.
Je ne comprenais pas à quoi cela était dû. Du tonnerre gronda et au-dessus de Cerbère et moi se trouvait un nuage très sombre.
Lorsque je tournais le regard vers la foule, je réalisais qui était à l'origine de ce changement brusque du climat.
Peggy...
Elle flottait dans les airs...
Son regard était foudroyant et ses cheveux s'étaient dressés comme ceux d'un hérisson devant le danger.
Elle dégageait une aura meurtrière.
D'un geste de la main, elle commanda au vent de m'éloigner de Cerbère et de l'autre, elle fit s'abattre une foudre sur le chien démon.
Le choc était incroyable.
Un gigantesque cratère s'était formé sous terre et de la pluie se mit à tomber.
J'étais couchée à quelque mètres du cratère et je tentais de me lever pour regarder dans son creu.
Il y avait un silence sur tout le champ de bataille. Les démons restaient figés devant la scène qui venait de se produire.
Peggy, qui commençait à peine à découvrir ses pouvoirs n'avait pas supporter toute l'énergie qu'elle venait d'utiliser et finit par tomber inconsciente.
Cerbère n'aurait pas pu survivre à une attaque pareille !
Du moins c'est ce que nous pensions.
Mais tout à coup, son rugissement se fit de nouveau entendre au fond du cratère.
Mickaël : C'est impossible ! (Toute estomaqué)
D'un bond, il sortit du cratère et atterrit de nouveau à plusieurs mètres de moi.
J'avais une fracture dans le bras et du poison qui parcourait tout mon corps.
Je n'avais presque plus de force.
Je le regardais avec sa carrure imposante. Son regard était plus déterminé que jamais et il s'avançait vers moi lentement.
Comment avait-il pu s'en sortir sans la moindre égratignure ?
Tout à coup, Mickaël revint de nouveau avec son familier et me retira.
Nous volions à quelques mètres au-dessus du sol. On fonçait droit vers un portail spacio temporel qu'un de leur soldat mage avait ouvert.
Mickaël : Non mais tu es folle ou quoi ? Qu'est ce qui t'as pris ?
Nous étions en train de battre en retraite.
Une fois qu'on eu traverser la porte je me tournais et je voyais près de moi Peggy toute endormie.
Lorsque je regardais derrière, je voyais Cerbère qui courait en direction de notre portail et mon père ne l'avait pas encore traversé.
Alors qu'il sauta de toutes ses forces pour nous rejoindre, Cerbère l'attrapa avec sa queue et l'empêcha de traverser le portail de justesse.
--- Papa !! (Criais-je)
Mickaël m'agrippa de toutes ses forces pour m'empêcher de traverser le portail et celui-ci se referma sous mes yeux...
--- Papa ! Noon ! En pleurant.
Cerbère l'avait récupéré et sous les ordres de ma mère, il l'amena dans une prison dans son royaume.
J'ignorais encore comment j'allais faire pour le sortir de là, mais je devais trouver une solution.
=== Dans le royaume des Avernes ===
Zariel : Francis ... Quelle surprise de te savoir encore en vie (Dit-elle en venant vers les portes de sa prison)
Chef : C'est mon amour pour toi qui m'a maintenu en vie (Dit-il avec sarcasme, alors qu'il était enchaîné)
Zariel : J'espère que tu vas apprécier ton séjour parmi nous dans ce cas ...
... Mon amour