Le journal du démon.

1245 Words
Pourquoi la vie et quelles sont nos raisons d'être sur terre ? Chaque jour des gens meurent mais dans quel intérêt de vivre ? Ce combat était-il vraiment nécessaire ? Tous ces grands hommes de l'histoire qui avait combattu pour des causes qui leurs semblaient nobles avaient-ils conscience de ce que cela impliquait de se battre pour ce en quoi on croit ? Les morts... Après mon combat contre Fierna, j'étais tombée de fatigue mais j'avais pris le temps de regarder autour de moi. J'espérais que tout ceci ne soit qu'un rêve jusqu'à ce que mon réveil me dise le contraire deux jours plus tard. Salif : Anna. Tu es enfin réveillée ! (A mon chevet) --- Salif ? On est où ? Salif : Nous sommes encore à Tadjoura, dans le même motel. On ne pouvait pas s'engager à prendre la route sans nous rassurer que tu ailles mieux. Pendant, qu'il me servait un verre d'eau, je vis la petite Peggy qui entrait dans ma chambre avec des serviettes propres. Peggy : Madame vous êtes enfin debout ! Elle s'est ruée jusqu'à mon lit et m'a prise dans ses petits bras fragile. --- Oui, tu vas bien on dirait. Ça me rassure. Elle sortit des fruits et me servir quelques uns avant de retourner jouer avec des enfants en bas. J'étais près de la fenêtre en la regardant s'amuser et cela me remplissait le coeur de plénitude. Mon père entra dans ma chambre et s'assis près de Salif. Chef : Comment tu te sens ma fille ? --- Je vais bien papa et toi ? Et les autres ? J'ai l'impression d'avoir fait un cauchemar ... Chef : C'était bel et bien réel. Nous sommes certes venus à bout de Fierna mais nous avons subi beaucoup des pertes. --- Tout ceci est de ma faute. Chef : Non ne t'en veux pas. Ils sont morts au combat. En défendant ce en quoi ils ont toujours cru. Ils sont morts pour une noble cause et la mort est le destin de tout un chacun. Nous y sommes préparés. --- Tu parles avec beaucoup de pragmatisme. Mais ça reste des vies, des personnes chère, des papa, des maris, des frères. Je ne demande qu'à ce que tout cela cesse un jour. Salif : Nous le souhaitons tous. Pour cela nous ne devons pas baisser les bras. Je me suis remise à regarder les enfants jouer en bas et j'étais tellement empathique. Les gens avaient repris leurs activités journalières comme si de rien n'était et je trouvais cela bien ironique. Si seulement ils avaient idée du monde qui les entoure réellement. Des dangers aux quels ils sont soumis chaque jour. Je ne souhaiterai cette réalité à personne. Je ne souhaitais mon futur à personne. Perdue dans mes pensées, Salif attira mon attention en ouvrant un livret vieux de plusieurs années. --- Qu'est-ce c'est ? (Demandais-je) Salif : Le Journal de mon père. nous l'avons récupérer après notre combat face à Fierna. Chef : A ce propos Anna. Te souviens tu de ce qui s'est passé quand tu t'engouffrais sous terre ? J'essayais de me rappeler cette scène mais c'était tellement flou dans ma tête. Je me voyais plongée dans les ténèbres et je discutais avec Lucifer. Mais lorsque j'essayais de me rappeler ce que nous nous étions dit, j'avais un mal de tête qui me prenait tout à coup, comme un mécanisme qui s'enclanchait chaque fois que je voulais me rapprocher de la vérité. --- Je n'arrive pas à savoir ce qui s'est passé à l'intérieur (Répondis-je avec beaucoup de mal) Chef : D'accord, ménage toi s'il te plaît. Salif ouvrit une page du livre et tombait sur des clichés qui le captivait. Chef : Tu as trouvé quelque chose ? Salif : Ce document est tellement riche que je ne sais pas par où commencer. Néanmoins cette image (En montrant du doigt) Chef : Je les aies déjà vus sur Anna. Salif : Oui, elles sont gravées sur une pierre et écrite en une langues que je ne parviens pas à déchiffrer. --- Ton père dans ces recherches n'a rien trouvé sur sa traduction et l'endroit où se trouve cette pierre. Salif : Non malheureusement, on dirait un endroit souterrain. Lorsque Salif voulu tourner à la page suivante, il se rendit compte que c'était là que les recherches de son père s'étaient arrêtés et du sang recouvrait les pages suivantes. Cela l'attrista de nouveau. Salif : Je vais essayer de déchiffrer c'est textes. Je ferais appel à Joshua. --- Qui est-ce ? Salif : Un vieil ami à mon père. Ils ont souvent travaillé ensemble. C'était le seul avec qui mon père aimait travailler. Je trouverai peut être des réponses grâce à lui. Chef : D'accord. En attendant nous devons nous reposer cette nuit. Nous prendrons la route à l'aube. --- D'accord (Avions nous répondu) Salif alla s'enfermer dans sa chambre pour étudier les recherches de son père et mon père quant à lui aller faire des inspections dans la ville avec le reste de soldats. Lorsque j'eus récupérer assez de force, je descendis m'amuser avec les enfants en bas. Cela me permettrait de m'accrocher autant que je pouvais au peu d'humanité qu'il me restait. Le soleil se couchait et les enfants commençaient à fatiguer. J'entrepris donc de les invités à manger dans un petit restau ouvert sur la rue. Ils étaient assis et mangeaient avec joie, et je les regardaient. Une femme étrange habillée d'une robe qui recouvrait tout son corps et d'un voile qui cachait bien son visage m'intriguait. J'avais l'impression qu'elle me parlait malgré la distance qu'il y avait entre elle et moi. Je regardais autour de moi et je constatais qu'il n'y avait point de démon autour de nous. Encore moins cette femme. Mais qu'est-ce qu'elle essayait de me dire ? Tout à coup je cru l'avoir entendu dire très distinctement --- Princesse des enfers. Tu te refuses un destin inévitable (Avait-elle dit) Elle se leva soudainement et sorti du restau. Le premier réflexe qui me prit a été de la suivre, mais lorsque j'arrivais à la sortie je ne la voyais plus. Elle avait disparu... Peggy : Madame ? Il y a un souci ? (En tirant sur mon vêtement) --- Non ma petite. Vous avez terminé votre repas ? Peggy : Oui. --- D'accord, on va rentrer alors. Va dire au-revoir à tes amis. Elle s'exécuta et nous rentrions dans notre motel main dans la main. Je prenais mon bain avec elle et nous nous amusions encore quelques instants sous la douche. J'avais le sentiment d'être avec la petite sœur que je n'avais jamais eu... D'ailleurs comment allait ma mère ? Tout à coup, je me mis à penser à elle. J'étais inquiete pour elle et anxieuse à l'idée de devoir l'affronter un jour pour la sauver ... Peggy : Tu viens me sécher les cheveux ? --- J'arrive ma petite. J'allais m'installer près d'elle et je pris soin de sa chevelure. --- Zariel, la princesse du royaume Avernes... (Pensais-je) Je n'en revenais pas encore de cette identité de ma mère. --- Qu'est-ce que tu prépares pour me retrouver ... ? --- Est-ce que tu es heureuse en vivant pour ce démon ? (Me demandais-je) J'avais bien conscience que la mort de la princesse de Phlégéthos lui arriverait et j'étais soucieuse des représailles dans le monde des enfers ... --- Sommes-nous prêts pour ce qui nous attend ? (Toute perplexe)
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD