III La branche de lilas Il ne sortit pas. Il voulait compléter son expédition, voir, s’informer, étudier les lieux. Sans être remarqué, discrètement, il examina les portes qui donnaient dans l’antichambre. Il essayait de se figurer la disposition de l’appartement. Quand il avait demandé l’étage de Mme Destol au concierge, celui-ci l’avait renseigné : « Au second, à droite. À gauche, c’est la porte personnelle de Mlle Destol. » Gérard savait donc que le logement de Nelly-Rose avait une sortie particulière. Et il se disait qu’en conséquence les pièces qu’elle occupait devaient se trouver au bout du grand appartement. Profitant de l’encombrement et sûr que personne ne prenait garde, il entrouvrit une porte. Un couloir s’offrait à lui. Il s’y glissa sans vergogne. Ce devait être le bon ch