II L’inconnu Nelly-Rose, qui n’avait rien vu du dernier incident entre Gérard et le chauffeur, ne se savait donc pas suivie. Mais le choc avec le taxi, et surtout les apostrophes du chauffeur, l’avaient enfiévrée, bien que maintenant elle voulût s’en amuser. Elle filait vite vers le garage, songeant à cet inconnu qui l’avait si efficacement protégée et qui s’était si discrètement effacé. Elle se mit à rire : - Plus d’accident à redouter, maintenant, puisque je n’aurai plus d’auto. Quel avantage ! Elle s’aperçut que la branche de lilas n’était plus dans la voiture et se souvint que quelque chose, en effet, était tombé. Pauvre Valnais ! il n’avait jamais de chance ! Elle arriva au garage, très voisin du Trocadéro. Elle remit la voiture à un employé et ressortit. Mais elle eut, sur le