IVCafé Voltaire – Café Tabourey Il y a dix ans, et moins encore, nous ne serions pas allés, sans nous arrêter, de la rue de l’Ancienne-Comédie à la place de l’Odéon, de Procope à Voltaire. Est-ce que, jusqu’à la fin de 1871, une halte n’était pas forcée au coin de la rue de l’École-de-Médecine, au Café de l’Europe ? Là, Murger, Banville, Nadar, Vitu, Champfleury se réunissaient jadis. C’était le temps de « la sainte bohème, » chantée dans les Odes funambulesques, et les Scènes de la Vie de Bohème ont été, en partie, écrites sur une table de l’estaminet, à l’entresol. Là aussi, bien plus tard, entre 1862 et 1867, s’est assise, au rez-de-chaussée, une nouvelle génération littéraire. Alcide Dusolier régnait, comme client, à ce café de l’Europe, dont, à cause de lui sans doute, Alphonse Dau