– Oh ! quand vous me regarderez en souriant ! reprend Virginie, ça n’empêche pas que je sois très fâchée contre vous. – Vraiment, tu es fâchée ? – Monsieur, je vous prie de ne pas me tutoyer ! Est-ce que nous avons gardé des troupeaux ensemble ? En même temps mademoiselle Virginie part d’un éclat de rire qui fait tourner la tête à deux ou trois personnes qui passaient, parce qu’à Paris il faut très peu de chose pour occuper les passants ; il y en a même un qui s’arrête, et qui, sans doute n’ayant jamais entendu rire de sa vie, va demander à mademoiselle Virginie ce qu’elle a ; mais un regard d’Auguste lui fait continuer son chemin. – C’est vrai, vous me faites rire, et je n’en ai pas envie, dit Virginie en prenant tout de suite un air très sérieux. – Qu’as-tu donc ? voyons, conte-moi