Le fils prodigue

3425 Words
Apres le week end passé avec William, Diana avait du mal à tenir debout…pas que à cause du lieutenant et de sa libido…il ne savait pas pourquoi il avait temps envie de la jeune femme mais si elle ne disait pas non de temps en temps ils coucheraient ensemble tout les jours…La fête surprise l’avait épuisé. Elle n’aurait pas dit non à un jour de repos en plus…cette nouvelle semaine qui commence s’annonce chargée…elle profite de sa pause pour faire une petite sieste…elle doit aller chez les Montpeissein et l’idée ne la rejouit pas trop…elle espere que ça se passera aussi bien que la semaine derniere…elle avait parfois encore mal au dos suite aux coups de l’homme il y a deux semaines. Savoir que sa beneficiaire subit ça depuis plus de trente ans… elle met un réveil et s’assoupit…sa voiture est petite mais confortable. Un peu de calme…elle se réveille en sursaut non pas à cause de son reveil mais par quelqu’un qui frappe à sa fenêtre…elle frotte ses yeux et le sourire d’un jeune brigadier lui fait se rappeler qu’elle est toujours sur le parking d’un supermarché, elle ouvre sa fenêtre : « Bonjouuur Mademoiselle…alors on s’endort au volant ? - bonjour…oui heu…mais je roulais pas… » le policier rit : « Encore heureux …je suis désolée de vous réveiller mais une dame nous a appelé pour dire qu’une femme ne bougeait plus dans sa voiture…on passait dans le coin donc on est venue voir…je me souvenais plus de votre voiture sinon je vous aurez laisser dormir » Diana regarde qui est le « on » et soupire interieurement…autant elle est toujours contente de voir le meilleur ami de son amoureux autant la vue du jeune homme qui l’a siffler en pleine rue et à moitié traité de p**e, la degoute…elle se passerait bien de son regard mauvais… elle a toujours l’impression qu’il lui en veut pour quelque chose…elle repond à Alex : « ho…c’est de ma faute quand je dors je ne bouge pas parceque j’ai pas assez de place … - vous reprenez bientôt ? - oui je ne vais pas tarder - bon…on ne vous dérange pas plus longtemps alors..bon courage et ne vous endormez pas sur la route… » il lui fait un clin d’oeil qui l’a fait sourire…Bonnet n’en peux plus de croiser sur son chemin l’objet de ses fantasmes…il ne savait pas si c’était uniquement pour se venger de Blake ou si il était vraiment attiré par cette jolie femme…il se fit la remarque que c’était surement un peu des deux…l’Anglais ne s’embetait pas, il avait en vu une femme sublime… le fait que Blake puisse avoir le genre de femme que lui n’aurait jamais suffisait à ce qu’il veuille le faire payer…aujourd’hui elle avait mis du rouge à lèvre rose qui rendait ses levres tres attirantes…Alex semble lui aussi sous le charme…rien d’étonnant…il attend d’être remonté dans leur voitures pour interroger le jeune homme : « On controle pas ses papiers ? - pourquoi faire ? Elle ne fait rien de mal… - elle était un peu mal garé … - elle etait dans sa place donc pas verbalisable… - c’est parcequ’elle connait le lieutenant Blake qu’on lui fait pas d’ennuis ? - non c’est parcequ’elle est en rêgle tout simplement…on venait pour verifier qu’elle était en vie pas pour lui passer les menottes…tu peux verifier dans les fichiers…tout est en rêgles…sa seule infraction c’est un stationnement non payé il y a trois mois…et puis c’est pas le genre du lieutenant de faire du favoritisme… - si vous le dites… » Alex trouve bizarre les questions de Bonnet…il se dit qu’il faut qu’il en touche deux mots à William… Diana éteint son réveil … bon…elle a quand même bien dormit…il faudra juste qu’elle pense désormais à bouger dans son sommeil pour rassurer les gens…elle previent son lieutenant qu’elle part chez les Montpeissein et se met en route. Elle trouve sa bénéficiaire trés joyeuse et c’est pour une bonne raison…: « Bonjour Diana, je vous attendez avec impatience vous allez bien? - bonjour…ça va oui et vous ? Vous semblez en forme - mon fils a accepter de passer ! - votre fils ? Celui de Paris ? - oui, il est arrivé avant hier car la police l’a contacter pour le prévenir que l’enquête va être rouverte donc il a pris des congés pour revenir et être à disposition de la police…il a prit un hôtel parceque c’est compliqué avec mon mari…mais aujourd’hui il est absent il est partit avec mes deux autres garçons à un commice agricole…ho je suis contente en plus c’est le lieutenant Blake qui reprend l’enquête il est si gentil je suis rassurée que se soit lui… - ho…oui c’est un bon policier apparement…c’est bien qu’il vienne vous voir il doit arriver à qu’elle heure ? - dans une heure c’est pour ça que je vous attendez vous allez m’aider à mettre un peu d’ordre…et m’aider à éplucher des legumes je veux lui faire de la soupe pour qu’il puisse manger à son hôtel…et il voudra peut être voir la chambre d’Alice…il faudrait y faire les vitres et faire la poussiere… - d’accord…et bien c’est partit… » contente de voir sa beneficiaire heureuse et soulagée que l’homme ne soit pas là, Diana s’active. l’heure passe vite et elles finissent juste à temps …le fils prodigue arrive…Madame Montpeissein se repoudre une derniere fois…Diana jurerais voir un bleu sur sa pomette…elle ouvre à Paul Montpeissein…il ressemble à sa mere…à part peut être la forme du menton qui rappelle celui de son pere ? Élancé et plutôt fin…les cheveux poivre et sel bien coiffés, fraichement rasé de prés, et les yeux clairs, il a quelque chose de raffiné et séduisant…un style bon chic bon genre trés Parisien…son regard un peu triste montre qu’il a souffert …Diana lui sourit : « Bonjour, votre mère vous attend dans la salle à manger - bonjour…vous êtes Diana ? Son aide ménagere c’est ça ? - oui c’est ça… - enchanté… Paul… » il lui sourit en retour et entre dans la maison de son enfance…il est aussitôt happé par différentes sensations…l’odeur de la soupe qui n’a pas changé depuis son enfance, le crepitement du feu qu’il aimait écouter en lisant, le parfum rassurant de sa mere…mais aussi la place de son pere au bout de cette grande table…le lustre qu’il a vu trembler plusieurs fois quand il avait le malheur de reveiller le pere pendant sa sieste …son pas lourd qui faisait trembloter la lumiere…il sursaute à un craquement qui lui rappel le bruit qu’il faisait avec ses mains juste avant de le frapper…il pose les yeux sur sa mere qui remet un buche dans le feu…elle se tourne vers lui et lui sourit…au moment où elle le prend dans les bras il sent l’odeur du fond de teint…il la sert dans les bras…: « Bonjour maman… - mon garçon…mon fils…que je suis contente… » Diana part doucement à l’étage pour finir de preparer la chambre d’Alice…ils doivent avoir des choses à se dire…elle en profite pour répondre à un message de William : « Tout va bien ? - oui le loup n’est pas dans la bergerie…le fils ainé est venu de Paris… - parfait…je suis rassuré qu’il ne soit pas là…je t’aime - je t’aime aussi… - tu veux qu’on se voit ce soir ? J’ai promit à Alex une soirée entre hommes mais on peut se voir avant ? - profite de ta soirée, ça te feras du bien et à lui aussi - et toi ? - j’ai une visio avec des copines et je vais finir un peu tard - hum…okay…sois prudente quand même » Diana, commence à laver les vitres, elle deteste ça car il y a toujours des traces…elle regarde un instant autour d’elle…le temps c’est arretée…la chambre semble triste, fade, terne…pourtant sur certaines photos Alice respire la joie de vivre…elle aere la piece qui sent le renfermé et laisse les timides rayons de soleil rechauffé un peu la piece. En faisant la poussiere sur une étagère, elle tombe sur un dessin que l’occupante des lieux a du faire enfant…une espece d’ogre assis, qui tient un espece de baton dans les mains et un lit avec une petite fille blonde qui pleure…elle le prend rapidement en photos et continue ses poussieres. Elle referme la fenêtre et fait tomber un de ses gants qu’elle avait dans la poche, elle se baisse pour le ramasser et sursaute en entendant la porte s’ouvrir : « ho pardon mademoiselle, je vous ai fait peur ? » Paul Montpeissein, lui sourit d’un air désolé : « Un peu je croyais que c’était…enfin j’ai été surprise… - vous pensiez que j’était mon pere c’est ça ? - ho…heu… » surprise qu’il lui dise ça elle bafouille, l’homme s’assoit sur le lit : « Avec moi vous pouvez parler…je vous croit pour l’avoir vécut… - ho…oui c’est vrai…il me fait peur et son comportement est…déplacé… - et vous ne partez pas ? - non…je n’ai aucunes preuves pour avoir une raison valable de partir et pour tout vous dire…j’ai peur de laisser votre mere… - elle ne parlera jamais…il fait d’elle ce qu’il veut malheuresement…la seule fois ou elle a essayé…elle a faillit y rester… - en tout cas votre visite lui fera du bien…elle n’était pas en forme ces dernieres jours… - je ne voulais pas venir…venir ici c’est…beaucoup de mauvais souvenirs et peu de bons…si mon pere avait ete là je ne serais pas venu… - votre mere est allée se reposer ? - oui… il a éte v*****t avec vous ? Ou c’est juste des paroles ? - ho…des claques aux fesses…des remarques sexistes…des menaces…peut être que le fait que la police vienne souvent ici va le calmer… - il sait se mettre la police dans la poche… - le lieutenant qui a reprit l’enquête de votre fille n’est pas influençable…il a déjà compris que votre mere…. - vous le connaissez ? - ho un peu…il m’a protegé pour une affaire d’homicide où je me suis retrouvée témoin… - haa mais c’est vous ? À l’hotel où je suis il y avait encore un journal qui racontait l’arrestation de cet homme …oui le lieutenant…Blake ? - oui voila… - pour ma mere il ne pourra pas faire grand chose mais pour ma fille…je savais que son mot était étrange…un suicide…Alice n’aurait jamais fait ça …elle était terrorisée par celui d’une de ses camarades de classe… - je suis désolée pour votre fille…votre mere m’en parle souvent… - j’imagine que mes freres ne voient pas que mon pere est un s****d ? - devant eux il me traite tres bien…il est aussi plus gentil avec votre mere… - oui…ils sont gentils mais ils sont dans le deni…je ne peux pas leur en vouloir… - j’ai terminé ce qu’il y avait à faire dans la chambre…je vous laisse… - merci… » elle s’eclipse, laissant le pere endeuillé… Elle descend sans faire de bruit pour laisser sa beneficiaire se reposer. Apres avoir passé la serpillere, madame Montpeissein redescent au bras de son fils ainé…malheureusement les heures passent et l’homme prend congés de sa mère…il lui promet de revenir la voir si son pere est a nouveau absent…il serre la main de l’aide menagere et part rapidement…Sa beneficiaire s’assoit dans son fauteuil : « ho je me sens fatiguée…l’emotion de le revoir… - il a l’air tres gentil - ho oui il l’est…de ce côté la j’ai eu de la chance j’ai eu des bons garçons… - c’est l’heure pour moi aussi… - vous revenez apres demain je crois ? - oui ça doit être ça - j’espere qu’ils vont bientot rentrer …je n’aime pas trop rester seule depuis l’incident avec la génisse… - il y a eu d’autres evenements depuis ? - des appels mais je ne sais pas si c’est lié…on nous appel le soir mais ça racroche … - ha…c’est peut être rien…vous en avez parler à la police ? - mon mari dit que c’est des farceurs…et puis je prefere qu’ils s’occupe de savoir ce qui est arrivé à ma petite fille… - vous ne croyez pas non plus au suicide ? - je ne sais pas trop…je suis sur qu’il y a quelque chose de bizarre en tout cas… - fermez derriere moi ça vous rassurera en attendant… - oui vous avez raison… - à bientôt, bonne soirée - vous aussi Diana » sereine, elle prend son temps pour parcourir la distance jusqu’à sa voiture et quitte la cours…elle fronce les sourcils et monte dans sa voiture, elle aurait jurer voir une silhouette … vers la stabulation…elle attend un peu et observe attentivement en faisant mine de se recoiffer…les bêtes ne s’agitent pas…rien ne bouge…elle a du rêver…ou peut être est ce un ouvrier travaillant sur l’exploitation…elle quitte la ferme si paisible en l’absence du maitre… Elle enchaine avec une garde d’enfants…deux petites pestes blondes qui adorent se chamailler…heureusement que Diana a pleins d’idées de jeux rigolos en stocks. Apres avoir joué aux pirates, imiter des animaux, fait des parties de cache caches…c’est l’heure du bain pour les jumelles…elle les laissent jouer tout en les surveillant, un moment. Apres les avoir coiffés exactement pareil pour leur plus grand bonheurs…elle leur préparent le repas. Pendant qu’elles mangent avec des appetits d’ogres, elle regarde la photo envoyer par un numéro inconnu qui est celui d’Alex…les deux trentenaires semblent être dans un bar, Alex fait une irresistible grimace et William le regarde d’un air dépité….les yeux bleus du lieutenant paraissent plus clair à côté des yeux sombres du brigadier - chef…il est rasé de plus prés et sa barbe comme ses cheveux sont égalements plus foncés…elle sourit en voyant que malgres leurs differences physique ils semblent aussi proche que deux freres…Diana remarque sur la photo juste derriere Alex, une belle blonde qui semble le regarder avec interet…elle répond au message du beau brun : « Hey ma jolie, t’en fait pas William est uniquement mon faire valoir ce soir…grace à toi je drague deux fois plus depuis qu’il est casé… - hey brigadier en parlant drague…sur la photo il y a une tres belle blonde qui te devore des yeux…. - serieux ? J’avais pas vu…j’y court merci ma belle » Diana hausse un peu la voix en voyant que l’une des jumelles tire les cheveux de l’autre…mais elles se couchent sans faire d’histoires apres que leur baby sitter preferée leur ai lu quelques pages du livre de contes…une fois les pestes endormient, elle range et nettoie un peu la maison…elle reçoit un autre sms cette fois ci de William : « Tout va bien ? - oui j’ai bientôt finit…et vous ? Alex à draguer la belle blonde ? - il a eu son numéro oui… on va bientôt rentrer il est déjà un peu saoul… - à quel point ? » comme réponse elle reçoit une video du jeune policier en train de raconter une blague en riant et pleurant à moitier…: « On dirait moi apres une seule biere …il s’amuse bien en tout cas - on va finir la soirée chez moi …avant qu’il vomisse partout… - et toi ? Tu t’amuses bien j’espere ? - c’est toujours drole de le voir comme ça…mais je t’avoue que ça me fait bizarre…il y a quelque mois je finissais dans des états pires que lui…je me demande comment je faisait pour aimer ça… - ho…je vois… - j’ai l’impression de te tromper à chaque fois qu’une fille me regarde - tant qu’elles ne font que te regarder…tu es bel homme c’est normal qu’elles te regardent - comment je faisait pour coucher avec autant de femmes…j’était vraiment un obsédé … - Tu te remet beaucoup trop en question Angel…profites juste de ta soirée - c’est bête mais je ne me sens pas à ma place… - je vais essayer… - une petite pleure je te laisse, pas de bétises » elle monte consoler Mia ou Lyna ? De jour elle a deja du mal à les reconnaitre alors de nuit…elle prend la petite fille dans ses bras et apres un verre d’eau elle se rendort…elle n’a pas le temps de souffler les parents arrivent et Diana leur fait un debrifing sur la soirée…il est pile 21 heures quand elle part de la maison…elle n’a pas encore mangé …elle grignote en roulant. elle arrive enfin chez elle en baillant… heureusement que demain matin elle ne travaille pas…elle passe sa porte, envoit valser ses chaussures et quitte sa veste sans faire attention à ce qu’il y a autour d’elle…elle se dirige en trainant les pieds vers sa cuisine et se sentant observé se retourne….Diana hurle en voyant William sur son canapé : « BON SANG ! LA TROUILLE ! - ho ma tête…ne crie pas… » son coeur bat la chamade…son compagnon semble fatigué : « mais qu’est ce que tu fais là ? Il est que 21 heures trente…et Alex ? - des collegues sont arrivés…je leur ai confié Alex et je suis partit…je n’arrivais pas à me sentir vraiment à l’aise… - tu as bu ? Pourquoi tu as mal à la tête ? - j’ai pris deux trois verres mais je crois surtout que je ne suis plus habitué aux bruits…et aux gens…tout le monde crie, se bouscule… - tu veux un cachet ? - ça va aller…je crois que j’ai juste besoin d’un calin… - qu’est ce qui te chagrine ? - pffff….je crois…je crois que j’ai peur dans le fond » Diana prend le jeune homme dans ses bras en lançant un regard pleins d’envis à son frigo….: « peur ? De quoi de devenir comme Alex - haha…oui…c’est un peu ça…j’ai peur de replonger…dans l’alcool…la clope…je ne bois plus que de temps en temps…et la d’avoir pris ses trois verres…je ne sais pas…ça m’a rappellé le temps ou j’était un mauvais garçon…les bagarres…les filles qui défilent… - William Blake…tu n’as rien fait de mal ce soir …tu ne m’as pas trompé, tu n’as pas de coquards, tu n’es pas ivre mort sur mon canapé, tu ne sens pas le tabac ni le vomit…tu as juste accompagné ton ami prendre quelques verres…tu avais l’air de t’amuser un peu au debut non ? - oui…oui c’était plutot sympas mais…je crois que c’est trop tôt pour moi … - et bien dis le à Alex la prochaine fois vous ferez une soirée au ciné ou chez toi à boire quelques bieres devant un match de rugby… - hum…je crois que je deviens trop vieux pour faire la fete toute la nuit… - tu as mangé ? À moins qu’il soit trop tard pour toi et que tu veuilles aller te coucher… - on a grignoté… - bon …pates ou tu preferes une petite soupe avant ta petite infusion ? - tu te moques de moi … je suis vieux mais pas sénile ma petite » il l’embrasse en la serrant contre lui …elle lui a manqué…s’imaginer la tromper à cause d’un verre de trop le rend malade…il avait été mal à l’aise en voyant des femmes lui faire signe…jamais il ne lui ferait du mal…sa douce foxy…c’etait pour lui plaire qu’il avait arrêté tout ça…pour cette jeune fille plus jeune que lui mais plus mature qui était discrete, solitaire, intelligente, courageuse… pas superficielle…ingénue, maladroite…elle était à l’opposé de son style de vie de l’époque mais elle était tout ce qu’il cherchait…il avait cru pouvoir trouver la femme de sa vie dans un bar ou une boite de nuit…en train de danser sur une piste de dance ou en train d’enchainer des shots…il l’avait trouvé à genoux dans une mare de sang en train de sauver une vie…les larmes aux yeux, il sourit en plongeant son regard dans ses petits yeux au regard si doux mais intense…elle soutient son regard si transperçant et d’un air inquiet le questionne : « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Ne me dit pas que j’ai du noir sur le nez ….ho non…j’espere que j’ai rien entre les dents…. » il rit, secoue la tête et l’embrasse à nouveau : « je t’aime… j’était juste en train de me dire que tu es la femme de ma vie… - hooo… » elle lui saute au coup : « je me demande encore parfois si tu es bien réel William Blake… - laisse moi te le prouver …va t’assoire je m’occupe des pates…et si tu me racontais ta journée ? »
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