Debut des enquêtes

3062 Words
Le Week end c’était passé à merveille…malgres le comportement étrange de la jeune femme…mais il n’avait pas poussé tres loin ses investigations… il avait éte appelé le dimanche matin mais il avait été de retour pour déjeuner. Il ne lui avait pas dit mais il avait accompagné le commandant à la ferme Montpeissein…des appels anonymes avaient dit à la police qu’un veau avait été mutilé la veille chez eux…ils étaient allés interroger la famille mais sans grands succés…le commandant avait aussi annoncé qu’ils allaient surement rouvrir l’enquête sur le suicide de leur petite fille…le samedi, Blake l’avait accompagné imprimer les preuves et ils les avaient déposés directement grâce à Alex dans le bureau de leur chef… Il n’avait pas dit ça non plus à Diana, car pour l’instant rien n’était fait….il avait preferé faire rire sa rouquine, lui preparer des petits plats, lui faire l’amour et s’endormir avec elle…malgres quelques réveils en sueur à cause de cauchemars…elle lui avait dit qu’elle ne souvenait plus de ses mauvais rêves…sa compagne se rendormait en s’agrippant à son t shirt …il avait sentit quelques fois des larmes à travers son haut…mais il les avaient essuyés sans poser de questions…avec Diana, il fallait être patient et la laisser décider seule du moment où elle voudrait se confier…la brusquer pouvait parfois fonctionner … mais il sentait que cette fois elle avait besoin de temps… Diana savait que le jeune homme sentait qu’il y avait un probleme mais qu’il ne la forcerait pas…elle l’aimait encore davantage…grâce à son beau lieutenant et ses baisers, elle est partie de bon matin au travail sans trop de stresse…malheureusement ça n’allait pas durer…cette nouvelle semaine qui pourtant commence bien…soleil timide mais promettant un peu de chaleur, un petit ami parfait…des clients assez cools. Pour l’instant, tout se passe bien. Elle essais de se concentrer heure par heure, être entierement concentré sur chaque bénéficiaires…l’heure de madame Montepeisssin approche … William lui avait proposé de le retrouver le soir dans son studio car il n’aurait peut être pas le temps de passer chez elle. Diana avait accepté de dormir une nuit chez lui pour casser un peu ses routines. De temps en temps ça ne lui faisait pas de mal…le lendemain elle n’a que Flavie à garder et deux autres petites filles le soir donc pas besoin de prévoir cinquante affaires. Elle avait pris le minimum, elle avait déjà déposé ses affaires en passant dans le coin.. Il allait falloir qu’elle se douche, qu’elle s’occuppe, qu’elle mange et qu’elle dorme hors de sa taniere si rassurante…bon le studio du lieutenant est propre et il a même quelques livres…en Anglais mais qu’elle arrive à traduire. Au moins William sera avec elle cette nuit…pour l’instant elle se dirige vers une ferme bien connue … elle ressent une boule d’angoisse qui se forme au creux de son ventre. Elle retient ses larmes, passe sa blouse et attache ses cheveux… aujourd’hui pas de vêtements trés féminins, seulement un jean un peu grand et un t shirt simple…elle n’a de sexy que ses sous vétements de dentelles noires. En entrant dans la maison, il est surprit de trouver sa bénéficiaire en compagnie d’un homme en blouse blanche : « Ho bonjour Diana, j’avais oublié qu’on était déjà lundi mon Dieu… » elle se signe en disant ses mots, l’homme lui sourit : « Bonjour, je suis le vétérinaire … enfin son remplaçant - enchanté » Un véto ? Diana sort ses gants de sa blouse : « Je vous laisse finir avec le docteur, je vais m’occuper de la vaisselle - c’est gentil c’est vrai que vous savez quoi faire désormais, je vous doit combien alors docteur ? Elle va pouvoir se remettre assez vite ? - comme j’ai dit à votre mari…ceux qui ont fait ça n’y sont pas allés de mains mortes…les points de sutures à la cuisse tiennent en tout cas le reste est plutot superficielle - elle a eu tres peur …mes fils l’ont retrouvés déboussolée et tremblante - oui…j’ai prelevé de l’urine pour vérifier qu’il n’y ai pas d’autres soucis.. je vous dirais les resultats dans quelques jours quand je viendrais vérifier les points - d’accord…elle était bizarre depuis quelques jours cette bête … enfin…ça m'inquiète que ce genre de chose arrivent jusqu’ici… - ne vous inquietez pas trop, j’ai entendu dire que la police prenait ça au sérieux vous les avez contacter d’ailleurs ? - non…mon mari a pas voulu mais ils sont venus quand même hier…ils avaient reçus un appel anonyme - ha … bon … en tout cas pour l’instant votre genisse est sauve - grace à vous, merci encore de vous être deplacé si tard samedi - c’est normal, je vous dit à bientôt - oui, au revoir docteur » de la cuisine, Diana lui sourit pour répondre à son signe de main. Elle termine la vaisselle, et commence à passer le balais, sa bénéficiaire est installée dans le fauteuil : « Holala…quelle histoire ce week end…c’est pour ça que je vous avait oublié - ne vous inquiétez pas, c’est pour ça que le vétérinaire était là ? - oui on a eu une génisse bléssée je suis sur que c’est la b***e qui a fait toute ses horreurs vers Saint Flour…j’ai eu peur mais mon mari n’a pas voulu appeler la police…ils sont venus quand même, le lieutenant que vous aviez croisé et un commandant, trés gentils tout les deux, ils ont vraiment été trés compréhensifs…je ne sais pas qui les a appelé… - c’est vrai que le lieutenant avait l’air de prendre ces histoires à coeur - ils nous ont aussi annoncé qu’il était possible qu’ils réouvre l’enquête pour ma petite fille… - ho… - quelque chose perturbait la capitaine en charge de l’affaire depuis qu’elle avait conclu au suicide, elle a demandé au lieutenant Blake de jetter un oeil au dossier et il a trouvé quelque chose. Mais ils nous ont pas dit plus… - c’est peut être pas encore assez officiel… » alors c’est ici qu’il était dimanche…quel cachottier…pourquoi il ne lui avait rien dit ? Pour pas l'inquiéter ? Bon apres temps mieux si ça avancent…elle lui envoit discrètement un sms : « je sais où tu étais dimanche… » sa réponse ne se fait pas attendre : « Ho…toi tu es chez madame Montpeissein…je ne voulais pas t'inquiéter - je ne t’en veux pas mais… - mais ? - je tient à être remerciée officiellement c’est tout de même moi qui est découvert le quelque chose …. - hum…c’est vrai …bon le lieutenant Blake vous remerciera en personne ce soir…en attendant ne refouine plus - promis…à ce soir je t’aime - I love you » elle reprend son travail, quand sa bénéficiaire se sent mal : « Je vais me reposer…j’ai la tête qui tourne un peu… - vous voulez que je vous aide à monter ? - je veux bien oui … je ne sais pas ce que j’ai surement le stresse de ce week end … - vous voulez que j’appelle le docteur ? - non ça va aller, je vais dormir un peu…je redescendrais tout à l’heure…si vous pouvez faire comme d’habitude ? Et mettre toutes les carottes dans la soupe ? Elle s’abiment - oui bien sur … » elle accompagne jusqu’à sa chambre et l’aide à s’allonger…elle redescend et ramasse la tasse de café que sa beneficiaire était en train de boire, elle sent le reste du breuvage…en esperant qu’elle ai bien rinçé la tasse ? Elle met tres peu de javel mais la dame beaucoup plus quand c’est elle qui fait la vaisselle elle en a peut être trop mis et mal rinçé ? Ça sent bien une odeur mais pas de javel …bon…peut être le stresse… Elle descend dans la cave chercher les légumes, personne à l’horizon…elle allume la lumiere mais son coeur s’arrête en entendant la porte se refermait…les pas lourds et les reniflements bruyant…elle sait que ce n’est pas sa bénéficiaire … : « Alors ? On dit pas bonjour petite g***e ? - bonjour…monsieur… - je suis contrarié…et je me demande si c’est pas à cause de toi… » Diana se redresse et le regarde surprise : « Je…je n’ai rien fait … - ha oui ? Vraiment…. - je ne vois pas comment je vous aurez contrarié… » l’homme réfléchit et à la surprise de la jeune femme lui met une gifle qui la laisse sans voix, elle porte la main à sa joue brulante et sent une goutte de sang au coin de ses lèvres, il crache par terre : « laisse moi causer…je crois que tu n’as pas comprit à quel point je me sens contrarié… » elle essais de rester calme et sur d’elle…elle n’a rien à se reprocher…il ne peut pas savoir qu’elle a fouiller un peu dans la chambre d’Alice….il s’approche d’elle la faisant reculer au fond de la cave, elle sent à travers ses vêtements les pierres humides et froides du mur…: « Tu sais qui j’ai vu debarqué hier ? - heu…non enfin …votre femme m’a dit que la police est venue… - mais pas n’importe quel flic…le lieutenant fouineur qui semble bien t'apprécier est venu mettre son nez ici…quelqu’un semble croire que des choses bizarres se passent ici et passent des appels anonymes à la police…tu n’as pas une idée de qui a pu peut bien faire ça ? - non ! Ce n’est pas moi ! Comment j’aurais pu savoir qu’une de vos bêtes c’est faite blesser ? Votre femme m’a dit que c’était arrivée samedi je ne suis pas venu dans le coin ce week end je ne travaillais pas ! » il l’attrape par le bras : « et pour ma petite fille ? Hein ? Qu’est ce que ma vieille folle de femme t’as raconté ? - rien ! Qu’elle c’est suicidée c’est tout - exactement … elle c’est suicidée parcequ’elle etait aussi folle que sa grand mère … mais tu vois la police semble vouloir remettre son nez dans mes affaires de famille et j’aime pas trop ça… - je ne comprend pas pourquoi vous me dites tout ça ! - parceque les flics semblaient bien renseigné sur la gosse ! Depuis que ton joli cul et toi, vous venez ici je vois les poulets un peu trop souvent ! - je ne leur ai rien dit ! » il la jette contre le mur lui arrachant un cri de douleur… elle sent une des pierres plus pointue que les autres s’enfonçait dans son épaule…l’homme la coince dans l’angle de la piece et doucement lui caresse la joue encore rouge de sa gifle : « Tu as l’air intelligente…dis moi tu n’es pas assez idiote pour prendre le risque de parler aux flics ? … - je n’ai rien dit… - de toute façon tu leur dirait quoi ? Que tu es aussi maladroite que ma femme et que tu as trébuché ? » Diana n’a pas le temps de répondre elle se sent voler et surtout atterrir durement contre la terre battue…l’homme s’agenouille devant elle : « Tu vois ? Si maladroite…. Pour cette fois je vais te croire…tu n’as surement rien dit mais au moins tu sais à quoi t’attendre si un jour j’apprends que tu as ouvert un peu trop ta bouche…souvient toi de ce que je t’ai raconté parceque je te ferais tout pareil et encore pire… » Elle se releve difficilement tremblante et douloureuse…elle sent qu’elle c’est écorchée un genou…il la prend par la taille et la serre contre lui, elle essais de se débattre mais il est bien trop fort…: « si ce qu’ils ont dit est vrai et que l’enquete est reouverte ils vont revenir souvent …ils vont t’interroger, chercher le moindre petit détail…tu seras peut être tentée de leur dire que je suis v*****t…d’ailleurs j’espere qu’il n’arrivera rien de facheux à ce …Blake ? Le lieutenant…un flic ou un voleur des fois c’est dur de faire la difference… - non…je vous jure que non - ou que je suis un violeur…tu n’es pas habillée comme une petite trainée aujourd’hui mais je suis sur que si je t’accuses de m’avoir allumé tout le monde me croira…puis ma femme te fait confiance mais elle est vulnérable…un de ses bijoux pourrait se retrouver par hasard dans tes affaires… » sa bouche n’est qu’à quelque millimètres de la sienne…elle en a la nausée…une de ses mains lui caresse les fesses…il plonge son visage dans son coup et elle sent avec dégout ses lèvres sur la peau fine de son coup : « Je vais crier lachez moi ! - mes fils sont à trois heures d’ici…ma femme dort trés profondément…tu peux toujours crier… mais rassures toi je vais pas te sauter aujourd’hui… » Diana comprend en sentant une petite douleur que l’homme lui fait des baisers un peu trop fort…elle n’a jamais aimé les suçons et encore plus à cet instant : « Ça, c’est pour que le beau lieutenant se dise que tu n’es qu’une petite p**e… redit moi si tu vas être sage ? - oui… - tu vas parler ? - non je ne dirait rien - tu ne sais rien de toute façon ? - non je ne sais rien… - parfait…maintenant il faut vite que tu remontes finir tes taches tu vas être en retard … » elle ne se fait pas prier…en remontant elle s’arrête dans la salle de bain du rez-de-chaussée et constate qu’il ne l’a pas loupé…comme si il avait prévu le coup, elle remarque posé en évidence un tube de fond de teint…elle en prend un peu et camoufle sa blessure à la lèvre ainsi que toutes les marques laissées par la bouche du pervers…elle termine un peu en retard et part en étant un peu inquiète car sa beneficiaire n’est pas redescendue…elle repense à la phrase de son mari : « elle dort tres profondément » …l’odeur étrange dans la tasse de café…elle frémit en pensant qu’elle doit retrouver William ce soir…elle monte dans sa voiture en tremblant encore…ces mots « je ne te sauterais pas aujourd’hui… » et sa menace de faire quelque chose à son amoureux…elle ne peut pas aller chez lui ce soir c’est impossible ! Elle a mal et doit être couverte de bleus comment lui expliquer ça ? Et Merde ! Ses clefs ! Non qu’elle conne ! Elles étaient dans le sac qu’elle avait déposé chez son policier ce matin ! Diana reflechit pendant le trajet…peut être qu’il n’est pas encore rentré et qu’elle peut vite fait passer reprendre son sac ni vu ni connu, il suffira de lui envoyer un sms disant qu’elle est malade ou trop fatiguée … oui…c’est faisable…elle se sent terriblement mal à l’idée de lui mentir encore…Angel deteste les mensonges…il va être furieux et si il croise l’homme…qu’il lui parle ! Elle aura des soucis sa beneficiaire aussi et lui …si il lui arrive quelque chose elle ne se le pardonnerait pas ! Elle espere tres fort qu’il n’est pas déjà là…elle regarde dans son miroir de poche si ses traces sont toujours camouflès…elle se gare et court rapidement en direction de l’immeuble qui abrite le studio de Blake…il est proche du poste, il peut arriver d’une minute à l’autre…elle tape le code et grimpe les escaliers…pourquoi est ce qu’il habite au dernier étage sans ascenceur ! Elle ouvre la porte fermée…ouf…il n’est pas là…elle prend son sac mais au moment de se retourner pour partir la porte s’ouvre sur un lieutenant ravit : « Ho Darling…tu es déjà là, ça tombe bien regarde j’ai commandé nos tacos favorits » Diana ne sait plus quoi dire : « oui …heu…je…viens d’arriver…mais… - ha tu n’as pas faim peut être ? C’est vrai qu’il est tôt… » hum…le lieutenant Blake prend le pas sur William…elle a un comportement étrange…c’est vrai qu’elle n’aime pas être hors de chez elle mais la il sent que c’est pas ça…il pose les sacs de nourriture et lui enleve sa besace des mains : « Tu n’as même pas eu le temps de poser tes affaires…je suis un peu trop impatient je crois…tu as garder ta blouse ? - ho…heu…oui…je ne m’en suis pas rendue compte…heu…désolée je suis un peu crevée… - tu veux qu’on aille chez toi ? Je peux peut être m’arranger… - non…non tu as tout prévu … tu es adorable…je…je suis juste un peu fatiguée mais ça va … - je ne t’ai même pas embrassè… » il s’approche de sa compagne qui a enlevé sa blouse et qui semble soucieuse…elle lui sourit légérement mais son regard est fuyant…il pose ses levres sur les siennes…elle répond à son b****r mais quand il veut l’embrasser un peu plus passionnément elle sursaute…: « ça va ? Je t’ai fait mal ? - oui…j’ai juste les levres gercées ça tire…je…crois que je vais emprunter ta douche je me sens…sale…j’ai bien transpiré qujourd’hui… » elle lui caresse le visage et part dans la salle de bain…William a sentit deux choses étranges…une odeur de fond de teint et un leger parfum…du déodorant ? Pas du tout féminin…mais à l’odeur un peu differente de celui que lui met…jl fronce les sourcils…il voit la blouse sur son lit…le téléphone professionnel de Diana se trouve dans sa poche…il deverouille le portable qui n’a pas de code et jette un oeil au planning…sa derniere intervention etait chez les Montpeisseins…SHIT !…il se demande ce qu’il doit faire…il approche son oreille de la porte de sa salle de bain…et entend des sanglots à peine audible…il sait qu’elle cache quelque chose…qui a l’air de lui peser…il ferme les yeux et doucement entre et se deshabille… Diana, n’arrive pas à retenir ses larmes…elle se retrouve coincer car l’eau va faire apparaitre tout ce qu’elle a caché…elle n’a prevu aucuns vetements à col roulé ni aucune écharpes…il va être furieux contre elle…elle ne peut pas fuir cette fois…il va vouloir des explications ! Qu’est ce qu’il va penser d’elle ? Lui aussi va penser que c’est de sa faute…il avait été patient pour Bastien mais est ce qu’il allait supporter à nouveau qu’elle fasse des cauchemars, qu’elle ai peur de regarder certains films ? Elle entend la porte s’ouvrir et tente d’essuyer ses larmes : « j’ai finit j’arrive … » mais le rideau s’ouvre et William rentre derriere elle …
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD