Vengeance

1623 Words
« Foxy….please…je suis venu m’excuser…ouvre… - Non parle à ma porte ! - allez…Darling…? » William soupire … il ne peut même pas ouvrir avec le double qu’elle lui avait donné car elle a laissé ses clefs sur la serrure …il reçoit un sms d’Alex qui demande des nouvelles : « Alors ??? - rien … elle veut pas me voir - tu m’étonnes… - je sais j’ai ete con …pas la peine de me le redire - un f**k**g gros con même…tu lui a dit ça ? Les femmes aiment qu’on reconaissent nos tords - je vais essayer … - si elle t’ouvres attend toi à dormir sur le canapé… » Alex n’avait pas hésité à rappeler à son superieur que Diana reprenait tout juste le travail et qu’elle avait pu être traumatisée de se faire enfermer dans un placard…et que sur ce coup la il avait merdé …sur ses conseils William avait acheté un bouquet de fleurs et des patisseries qu’il avait posé sur le rebord de sa fenêtre pour pouvoir repondre au sergent . Il avait prit ue tarte au citron meringué le dessert préfèré de sa petite amie. Merlin, renifle avec intéret le petit paquet : « Ho…Sherlock a fait une grosse bêtise on dirait …tu veux te faire pardonner quoi grande saucisse ? » le jeune homme baisse les yeux en entendant le miaulement plaintif du félin, il lui gratte la tête et retente sa chance : « Darling ? Ton chat veut entrer lui aussi … » pour toute réponse une des fenêtre s’ouvre, pas celle qui donne sur la terasse à sa portée non…celle donnant sur les escaliers accessible au matou mais pas à lui. D’un bond, le felin blanc y saute et aprés lui avoir adressé un : « Allez …bye bye, passe le bonjour à ta Reine » se faufile dans la maison. Même le chat de Diana lui feule dessus…qu’elle journée…Il s’approche du rebord de la fenêtre où est posé le paquet renfermant sa derniere chance. Il toque au carreau : « Diana…? Il y a une tarte au citron qui voudrait rentrer … elle va finir par s’abimer à rester dehors…bon…je vais la manger dans ce cas dommage… » à peine a t il finit sa phrase que la porte s’entrouve : « Si tu la manges je te quitte ! - je ne cede pas au chantage - c’est toi qui a commencé je te signal ! Je te previent il va falloir plus qu’une tartelette pour que je te pardonne ! » elle le fixe avec ses sourcils froncés. Il a envie de sourire mais se dit que la jouer profil bas serait mieux si il veux se faire pardonner : " j'ai des fleurs aussi...et toute une soirée pour te présenter mes excuses.. - entre...mais reste loin ! - je vais juste poser les pâtisseries dans le frigo...je ne fait pas de gestes brusques...je ne suis pas armé..." sa petite tentative d'humour ne la fait pas sourire... elle s'est assise en tailleur dans son canapé en lui tournant le dos, les bras croisés...il se demande comment il va s'y prendre car elle n'est pas juste énervée elle est en pleine crise de surcharge ...ce qu'on appelle un Meltdown ... elle est comme une cocotte minute..il faut que la pression s'échappe...elle n'a pas du arriver à se gérer pendant ses deux heures enfermées, le stresse a du trop la submergé et lui en a rajouter...il oublie parfois que Diana est Autiste, surtout en public car d'habitude elle le masque plutôt bien et arrive à gérer ses crises...surtout les crises de "colère"...dans ces moments elle peut se mettre à avoir de la fièvre subitement et à se frapper ou se frotter les bras jusqu'à en avoir des brulures...parfois c'était juste des sauts d'humeurs soudain..il y avait eu plusieurs signaux pourtant..quand elle c'était mise à crier, quand elle est partit en serrant ses poings ou quand elle l'avait poussé..William n'avait pas assisté à de grosse crise..mais il avait assisté à quelques shutdown , un "craquage", un effondrement ou Diana pleure sans savoir pourquoi, elle se met à avoir des grosses montées d'angoisses, elle se met à trembler ou à avoir froid..son cerveau se met en mode "arrêt" pour que son corps puisse laisser sortir ce qui est retenu depuis trop longtemps. Elle ne savait pas vraiment comment expliquer ses états mais elle lui avait dit que c'était souvent lié à des émotions trop intenses ou à trop de stimulations, bruits, odeurs, lumière, foule...il savait juste qu'il fallait être patient et ne pas trop la touché ... des bonbons au CBD étaient sur la table, ils devraient faire leurs effets... William s'approche du canapé et s'assoit doucement. Il pose une main entre ses omoplates, il sent ses épaules se détendre immédiatement , c'est un peu " son point G"...il attend qu'elle lui parle en premier, dans ces moments la elle est tellement butée et têtue qu'elle ne l'écouterait même pas. Au bout de quelques minutes, elle tourne sa tête vers lui : "Pourquoi tu ne m'as pas écouté ? - Parceque je pensais qu'il était malade... - et pour toi ça ne rendait pas grave le fait qu'il m'ai enfermé ? - je pensais pas que tu étais dedans depuis deux heures..on nous avait appelé pour un cambrioleur enfermé dans un placard qui allait bientôt céder..quand j'ai vu que c'était toi j'étais très en colère qu'on nous ai fait venir pour ...pas pour rien mais pour ...une menace non sérieuse..tu comprends ce que je veux dire ? mentir à la police et la faire venir pour une fausse alerte c'est un délit j'était en colère pas contre toi mais contre ton bénéficiaire..quand je l'ai vu arriver je me suis dit qu'il n'avait plus toute sa tête..je voulais être compréhensif... - tu ne le connaissais pas ! tu aurais du m'écouter moi j'étais la mieux placée pour te confirmer si il était malade ou non !" la voix de sa petite amie se met à trembloter, elle essuie rapidement une larme : "au lieu de ça tu t'es moqué de moi ! j'ai passé deux heures à essayer de ne pas m'angoisser, j'avais pas de réseau, personnes m'entendait , je me suis fait mal en tapant pour essayer d'ouvrir la porte... tu n'as même pas cherché à savoir si j'allait bien ! - je sais... je n'ai pas d'excuses... sur le moment j'ai vu Alex te tendre la main alors... - et je lui ai crié dessus!" Diana éclate en sanglot à l'évocation de ce souvenir qu'elle ressent comme une terrible injustice, lebrigadier qui c'est montré gentil n'a même pas eu un merci...Elle laisse le lieutenant l'enlacer : " il ne t'en veux pas tu sais... c'est à moi qu'il en a voulu... - c'est bien fait ! - oui je le mérite j'en suis conscient... - je te déteste quand tu es lieutenant ! - oui je sais... - je ne voulais même pas te crier dessus en plus c'est juste que j'arrivais pas à calmer ma voix et tu m'as crié dessus alors ça m'a encore plus fait crier" ses larmes coulent à flots, le jeune homme la serre un peu plus fort en la berçant contre lui, il a remarqué de nombreuses fois que se basculer l'apaise : " parfois j'oublie que je suis William avant d'être le lieutenant Blake... avant de te rencontrer je ne vivais quasiment que pour ma carrière ce n'est pas une excuse mais pour mes hommes, hormis pour Alex je suis le lieutenant... je suis vraiment désolé et je m'en veux... - j'ai eu l'impression d'être rien pour toi ça m'a fait mal - je sais" Il a du mal à retenir ses larmes... voir sa compagne pleurer à cause de lui...il la serre contre son torse en lui embrassant les cheveux, Diana se calme petit à petit : "j'avais hâte de reprendre le travail, et quand je me suis retrouvée enfermé je me suis dit qu'il allait encore m'arriver quelque chose que ça tombait toujours sur moi. - c'était juste pas de chances, demain tout se passeras bien tu verras - des fois j'ai envie d'arrêter ce travail - en tout cas je t'assures qu'il ne te feras plus de blagues...je lui en ai fait passer l'envie...tu peux porter plainte si tu veux il aura une belle ammende... - je ne sais pas si ça en vaut la peine...je ne veux juste pas retourner chez lui... - je me sens stupide tu sais...je m'en veux tellement.." William essuie les larmes du visage de sa compagne et se lève pour lui apporter la tartelette. Elle la dévore en quelques bouchées... son visage s'éclaire enfin d'un sourire...: "j'ai eu très faim aussi pendant ces deux heures ... - j'en prend note, je penserais à toujours avoir à manger sur moi... - je ne sais pas si j'ai envie de continuer à te faire la tête ou si j'ai envie de t'embrasser - penses y pendant que j'enlève les traces de meringues collées sur tes lèvres" il adore lui aussi les tartes meringuées car elles laissent toujours des traces sucrés sur les lèvres de la jolie rousse...il n'y a qu'une manière de les enlever efficacement c'est l'embrasser...Diana se laisse faire en pensant qu'il ne perd rien pour attendre...après quelques baisers de réconciliation elle l'arrête : " lieutenant Blake il est temps de montrer votre dévouement... - je suis à votre entière disposition Cheffe..." La jeune fille savait très bien que le lieutenant Blake prenait toujours ses missions très au sérieux...celle ci promet d'être particulièrement interessante pour elle... Le jeune policier se dit qu'il avait de la chance, la vengeance de sa douce était bien agréable... même pour lui...
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