Une seule plaie secrète saignait au fond de cette joie. Après la fuite de Paris, Sandoz ayant su l’adresse et ayant écrit, demandant s’il pouvait aller le voir, Claude n’avait pas répondu. Une brouille s’en était suivie, et cette vieille amitié semblait morte. Christine s’en désolait, car elle sentait bien qu’il avait rompu pour elle. Continuellement, elle en parlait, ne voulant pas le fâcher avec ses amis, exigeant qu’il les rappelât. Mais, s’il promettait d’arranger les choses, il n’en faisait rien. C’était fini, à quoi bon revenir sur le passé ? Vers les derniers jours de juillet, l’argent devenant rare, il dut se rendre à Paris, pour vendre au père Malgras une demi-douzaine d’anciennes études ; et, en l’accompagnant à la gare, elle lui fit jurer d’aller serrer la main à Sandoz. Le soi